Née au XXe siècle aux USA, Aisha est la fille d'égyptologues très réputés.
Sa mère, Isis Kazem, voulait faire partie des groupes de recherches des mystères du Saqqarah et, surtout, le mystère entourant la Bibliothèque d'Alexandrie la fascinait. Cependant, les grands archéologues n'étaient pas égyptiens, et elle décida alors de partir aux USA, pour augmenter ses compétences, ses expériences et faire partie de la crème de la crème.
Là-bas, elle a parcouru les États et rencontra un homme aussi passionné qu'elle : Lewis Atkinson. Après avoir tous les deux fini leurs études, ils déménagèrent en Égypte, pour enfin appliquer ce qu'ils avaient appris. Ils se marièrent et eurent une fille, Aisha.
C'est comme ça que depuis tout bébé Aisha avait l'habitude du sable, de la poussière et de tomber sur une petite sculpture en plein milieu de nulle part. Elle participait aux missions de ses parents et sa mère lui transmit cette envie et ce besoin de résoudre les mystères de cette civilisation qui était peut-être, partie de sa généalogie...
Puis, Isis tomba enceinte, Aisha allait avoir un.e petit.e frère/soeur. Mais alors qu'elle était au travail, il y eu un accident, une chute qui provoqua un avortement. Depuis, les parents changèrent. Ils ne voulaient plus sacrifier leur vie, leur famille pour leur travail, mais leur volonté retomba sur les épaules d'Aisha qui, par pression, alla à l'université alors qu'elle n'avait jamais aimé étudier. Ce qu'elle voulait, c'était faire des trouvailles, et pas rester assise à un bureau à apprendre des histoires par cœur. Elle quitta alors l'université. Mais resta dans le monde des recherches et de l'archéologie, même si d'une manière pas très légale...
Vous vous connaissez depuis quelque temps, mais depuis vous êtes passé de l’autre côté de la loi. Vous gardez vos distances sur le plan émotionnel. Je venais de quitter l’université quand nous nous sommes rencontrées. Je commençais à découvrir un monde obscur où les gens n’attendaient pas d’avoir un diplôme pour faire leurs recherches, mais je n’osais pas m’y immiscer. C’est en farfouillant un peu que je rencontrai Anatolie, qui ne connaissait pas la ville. Je l’ai aidée à trouver les informations dont elle avait besoin et, après son départ, me suis rendu compte que j’aimais bien trouver des infos et récupérer des objets sans être vu. Et même mieux, j’étais douée.
Il est votre guide moral. Quand vous lui parlez, ses conseils vous évite de déraper. Je sais que lui n’ont plus n’était pas fait pour rester derrière un bureau. Pourtant, il a réussi à poursuivre ses recherches tout en restant dans le droit chemin. Je ne regrette pas ce que je fais, mais je sais que je joue avec le feu et des fois les limites entre ce qui est moyennement correct et pas du tout, sont fines. Je fais appel à lui dans ces cas, car ses conseils sont toujours pertinents et pas du tout biaisés (tant que je ne lui demande rien au sujet d’Anatolie hm hm)
Il a un lien avec votre situation actuelle. Dites lui en quoi. Je commence à connaître Percival : il a plusieurs fois fait appel à moi lorsqu’il s’entichait d’un nouvel objet qu’il voulait absolument avoir. Je n’ai jamais compris sa passion pour la collection, vouloir tout posséder, mais je sais qu’il respecte ces objets ancestraux, je préfère donc que ce soit lui qui les ait. En lui apportant une statuette d’Anubis il y a peu, j’ai vu qu’il s’était procuré des manuscrits, et je suspecte que ça puisse être des vestiges de la collection de la bibliothèque. J’aimerais énormément avoir accès à ces pages, mais je ne sais pas encore si faire confiance à Percival pour lui parler de ma « passion ».
Il connaît votre passé criminel. Dites-lui quels crimes il vous a vu commettre
Lors d’une de ces missions reportages, Elsa arrive à Louxor, car de mystérieux grognements s’entendent depuis plusieurs semaines. Les habitants de la ville, très superstitieux, les associent à la disparition de la bague de fiançailles d’une reine antique. On ignore l’identité de cette reine, mais la bague apparaissait dans divers textes de la bibliothèque. Ce ne fut donc pas étonnant qu’elle se retrouve entre mes mains. Elsa, sachant que la réputation de son père l’épaulait, n’hésita pas à faire son enquête d’un peu trop près, ce qui ne plut pas aux citoyens. Je devais étudier cette bague, et hors de question que cette Elsa me perce à jour ! Mais lorsque j’ai voulu quitter la ville, elle insista pour me faire une interview. Comme j’ai refusé, elle m’a suivi et m’a vu étudier la bague. Et elle appela la police. Mais j’avais prévu ça, je voulais qu’elle me dénonce. Car j’avais glissé une fausse bague dans sa poche. Je sortis de la maison et les passants se mirent autour de nous. Je démentis les accusations et lui demande de vider ses poches. Le public vit alors la bague et je pris une photo de la scène. J’utilisai cette photo pour la faire chanter et qu’elle ne dise à personne que j’avais la bague.