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Titre de l’article : Émissions de CO2 par mode de transport : comment les entreprises peuvent réduire leur impact ?
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Idées principales à aborder :
Introduction
- Rappeler que le secteur des transports représente une part importante des émissions de CO2 mondiales.
- Expliquer pourquoi les entreprises, par leurs activités (logistique, déplacements professionnels), jouent un rôle clé dans la réduction de ces émissions.
- Souligner l’enjeu pour les entreprises de concilier performance et responsabilité environnementale.
Quels sont les modes de transport les plus émetteurs en entreprise ?
- Déplacements professionnels :
- Voitures de fonction : impact élevé, notamment pour les flottes thermiques.
- Avion : mode très émetteur, particulièrement sur les trajets courts et moyens.
- Trains : impact réduit mais encore sous-utilisé pour les déplacements professionnels.
- Logistique et fret :
- Camions et utilitaires : souvent responsables d’une part importante des émissions.
- Transport maritime : émissions massives, mais dominant pour le commerce international.
- Transport aérien de marchandises : très énergivore, utilisé pour les livraisons rapides.
- Transports locaux :
- Livraison du dernier kilomètre : forte empreinte carbone, mais des alternatives émergent (véhicules électriques, vélos-cargos).
Facteurs influençant les émissions liées aux activités des entreprises
- Distance parcourue et fréquence : Augmentation des émissions avec l’éloignement des marchés ou la fréquence des trajets.
- Modes de transport choisis : Impact variable selon que l’entreprise privilégie l’aérien, le maritime ou le ferroviaire.
- Optimisation logistique : Les chaînes d’approvisionnement peu efficientes entraînent un surcoût environnemental.
- Énergie utilisée :
- Flottes thermiques vs électriques pour les déplacements et livraisons.
- Mix énergétique local pour les transports ferroviaires et électriques.
- Culture d’entreprise : Utilisation excessive de l’avion pour des réunions qui pourraient être virtuelles.
Comment les entreprises peuvent réduire leurs émissions de CO2 liées aux transports ?
- Optimiser les déplacements professionnels :
- Encourager le télétravail et les réunions en ligne pour limiter les voyages.
- Privilégier les trains pour les trajets moyens (par exemple, à l’échelle nationale).
- Favoriser le covoiturage et les abonnements aux transports en commun pour les salariés.
- Réduire l’impact des flottes :
- Transition vers des véhicules électriques ou hybrides pour les voitures de fonction et utilitaires.
- Formation des employés à l’éco-conduite pour réduire la consommation de carburant.
- Améliorer la logistique :
- Optimiser les itinéraires et réduire les trajets à vide.
- Travailler avec des partenaires utilisant des solutions durables (ex. : fret ferroviaire ou électrique).
- Investir dans des solutions pour la livraison du dernier kilomètre à faible émission (véhicules électriques, vélos-cargos).
- Sensibilisation et engagement :
- Encourager les salariés à adopter des pratiques responsables.
- Mettre en place des outils pour calculer les émissions liées aux déplacements et les compenser.
Conclusion
- Souligner que réduire les émissions liées aux transports est un levier clé pour la transition écologique des entreprises.
- Insister sur les bénéfices : réduction des coûts, respect des réglementations, amélioration de l’image de marque.
- Inviter les entreprises à collaborer avec GCI pour mesurer, analyser, et réduire leurs émissions de transport.
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Catégorie article
- Bilan carbone
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Sources
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Sommaire
🖋️ Rédaction
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Émissions de CO2 par mode de transport : comment les entreprises peuvent réduire leur impact ?
Le secteur des transports représente près d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), une proportion qui illustre son rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qu’il s’agisse de la logistique des marchandises ou des déplacements professionnels, les activités de transport des entreprises sont particulièrement concernées. En France, selon les données de l’ADEME, , un chiffre qui place ce secteur au cœur des préoccupations environnementales.
Les entreprises ont leur rôle à jouer dans la résolution de cette problématique. Leurs choix en matière de transport – qu’il s’agisse de flottes de véhicules, de trajets aériens, ou de moyens de livraison – déterminent une part significative de leurs émissions de carbone. Pour autant, la transition vers des pratiques plus durables ne signifie pas sacrifier la performance ou la compétitivité. Bien au contraire : optimiser ses transports peut entraîner des économies financières, répondre aux attentes des consommateurs, et améliorer l’image de marque.
Aujourd’hui, les sociétés sont confrontées à un double défi : réduire leur empreinte environnementale tout en maintenant un haut niveau d’efficacité opérationnelle. Cet enjeu est d’autant plus important que les réglementations se durcissent, comme avec la taxe carbone aux frontières (MACF) ou les zones à faibles émissions (ZFE) mises en place dans de nombreuses villes européennes.
Dans cet article, nous explorerons les moyens de déplacements les plus émetteurs, les facteurs qui influencent les émissions liées aux activités des sociétés, et surtout, les solutions concrètes pour réduire le bilan environnemental de leurs opérations. Car si le transport est une source d’émissions importante, il est aussi un levier stratégique pour une transition écologique réussie.
Que ce soit pour un Paris-New York en avion, un déplacement en voiture dans une grande ville comme Marseille, ou la livraison d’un colis sur le dernier km, chaque choix compte. Il est temps pour les organisations de repenser leurs habitudes pour conjuguer performance et responsabilité climatique.
Quels sont les modes de transport les plus émetteurs en entreprise ?
- Les déplacements professionnels : un enjeu sous-estimé
Les déplacements professionnels représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre (GES) des entreprises en France, souvent sous-évaluée. Parmi les principaux types de déplacement utilisés :
- La voiture de fonction : Ce mode est largement dominant dans les organisations françaises, notamment pour les courts et moyens déplacements. Les voitures émettent à peu près 2,28 kg de CO2 par litre de carburant consommé. À titre d’exemple, un aller-retour en voiture entre Paris et Marseille peut générer près de 150 kg de CO2, soit l’équivalent de ce qui émet annuellement un petit appartement en termes d’énergies. Pour réduire cette empreinte, certaines sociétés commencent à introduire des flottes de véhicules électriques, mais leur adoption reste encore limitée.
- L’avion : Ce moyen de transport est extrêmement polluant, surtout pour les courts déplacements, où les phases de décollage et d’atterrissage sont les plus énergivores. Par exemple, un vol aller-retour entre Paris et Marseille (776km) émet environ 171 kg CO2e par personne, soit 20 fois plus que le même parcours effectué en TGV. Pourtant, l’avion est souvent privilégié pour des raisons de rapidité. Une solution consiste à promouvoir l’utilisation de la voie ferrée pour les déplacements nationaux ou européens, comme entre Paris et Bruxelles, où le temps de voyage en TGV est similaire à celui en avion lorsqu’on inclut les temps d’attente sans parler de la possibilité de sereinement travailler dans un train alors que cela est difficilement envisageable dans un avion.
- Le train : C’est l’un des moyens de déplacement les plus vertueux sur le plan environnemental. En France, un voyage en TGV génère seulement 1,73 g de CO2 par km par passager, grâce à l’utilisation d’une électricité majoritairement décarbonée. Malgré ce faible bilan, les sociétés l’utilisent encore peu pour les déplacements professionnels, en raison d’habitudes ancrées ou d’un manque de planification adaptée.