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Atoner

Se présentant sous la forme de pilules d’à peine un centimètre de diamètre, à la couleur grisâtre, ce médicament a été créé dans les années 1940, lorsque certains sorciers d’origines mêlées récentes se retrouvaient déchirés par la situation dans le monde des Moldus, situation à laquelle la loi sorcière leur interdisait de remédier au risque de révéler l’existence du Monde Magique. Son effet principal est d’atténuer les émotions fortes (et même les faibles). Sa composition est tenue secrète mais les médicomages spécialisés dans la confection de potions considèrent qu’il doit y avoir un peu d’alihosty broyé. Seul un psychomage peut en prescrire et il est déconseillé d’en faire consommer aux jeunes sorciers et sorcières, de peur que leur flux magique soit déréglé par la prise de ce médicament.

Les principaux effets de ce médicament sont les suivants : en consommer rend les couleurs environnantes plus ternes et moins vibrantes. Par ailleurs, le champ de vision s’étrécit quelque peu, en réduisant à 80% l’ouverture visuelle du preneur ou de la preneuse. Les effets majeurs affectent les émotions, telles que la joie, la tristesse, la peur, la colère, et laissent les personnes en consommant moins promptes à réagir de façon expressive. Le visage est souvent plus fermé, les pupilles plus petites, l’air plus indifférent à ce qu’il se passe autour de soi. En prendre n’empêche pas de savoir ce qu’il se passe autour de soi, mais l’extérieur semble soudainement moins bouleversant, moins difficile à vivre. Certains diront qu’un Atoner a tendance à rendre stone et c’est effectivement un des effets apparents les plus courants.

Sa dosimétrie est d'un cachet toutes les six heures : l’effet est censé durer autant de temps, mais l’efficacité du médicament peut varier selon le degré de stress produit par l’extérieur. Il est néanmoins conseillé de ne pas en prendre plus de six par jour, au risque de créer une dépendance.

Bégaiement magique (Cicero Syndrom)

Comme dans le monde moldu, les sorciers peuvent souffrir du trouble moteur de bégaiement. De la même manière, le trouble peut aller de bénin à sévère et les personnes concernées subissent le jugement de la société en miroir. C’est d’autant plus vrai dans le monde magique quand la parole est une des clefs de la magie et que le système éducatif n’est pas adapté pour le besoin des personnes sourdes-muettes et bègues qui bénéficieraient d’apprendre directement les sortilèges informulés. Cette injustice entraîne fréquemment un décrochage scolaire et des blocages magiques qui, même réparés ultérieurement, sont rarement complètement effaçables.

La situation se complexifie encore puisque le bégaiement de sorcier s’accompagne d’un syndrome magique (appelé Cicero Syndrom) que l’on explique par une réaction naturelle de la magie face à l’expérience du bégaiement. La magie du sorcier, face à la répétition ou le rallongement des mêmes sons, cherche à adapter le monde au bruit et, pour aider le sorcier, amplifie les sons autour de lui et en provoque même en rythme avec le bégaiement. Ces réflexes de protection magique entraînent des complications dans de nombreuses conditions sorcières et elles sont rarement bien traitées, souvent méprisées, et on cherche surtout à « soigner » le bégaiement plutôt que de calmer et réguler la magie involontaire du sorcier.

Concrètement, une personne à fort bégaiement magique verra les couverts tressauter, les volets battre, les meubles grincer voire des coups tambouriner au mur en rythme avec son bégaiement. Expérience fortement humiliante, elle est, comme le bégaiement, amplifiée par l’effort même de la contenir et de l’empêcher. Si certains choisissent tout bonnement de se taire, ceux qui parviennent à trouver des soignants compétents peuvent parvenir à juguler le trouble et, en le provoquant volontairement, à le contrôler et le limiter à des bruits discrets que des personnes innocentes ne remarqueraient pas. (« C’est drôle l’horloge fait toujours plus de bruit quand tu parles, John ! — Ah tiens, quelle charmante coïncidence ! ») (contribution rédigée par notre ancienne membre Gary O’Neil)

Dysmagie

Contrairement à la dyslexie ou la dyscalculie, la dysmagie est non seulement un trouble de l’apprentissage, mais également un dysfonctionnement du flux magique, plus ou moins sévère selon les individus. Ce trouble peut être observé autant chez les sorciers pratiquant la magie avec que sans baguette. Si les causes n’ont jamais été investiguées, les individus diagnostiqués peuvent présenter les signes suivants :