Tout ce qui est à manger, à boire ou à fumer se retrouve ici — que ce soit l'alcool, les potions psychotropes ou les marques de cigarettes sorcières. Se retrouvent ici aussi les ingrédients qui rentrent dans la fabrication de potions ou d'objets magiques.


Boissons de bar

Les bars et pubs sorciers offrent une énorme quantité de cocktails et boissons à leurs clients, la plupart composés d'ingrédients sorciers et moldus à la fois. Si la boisson la plus commune est bien entendu la Butterbeer (Bièreaubeurre), certains préfèrent l'hydromel, la Gillywater (sorte d'eau pétillante) à ne pas confondre avec la Gigglewater (boisson ressemblant au champagne qui rend celui qui en boit très propice à glousser de manière intempestive). Les alcools forts (notamment le firewhisky) étant prohibés, les sorciers ont vu nombreuses de leurs boissons favorites être officiellement retirées du menu.

Gallion doré

Le Gallion doré est le nom d'un cocktail qui mélange hydromel et jus de canneberge blanche qui est généralement servi avec un sirop du choix du client (fraise, chocolat et menthe étant les favoris). Il pétille d'étincelles dorées quand on l'approche de la bouche, et picote la gorge quand on l'avale. Considéré comme pilier de bar, c'est un incontournable pour tout sorcier sophistiqué.

Honey Puffskein Martini

Le Honey Puffskein Martini est un cocktail très prisé des jeunes sorciers à la couleur rose pétante qui brille dans le noir. Il doit son nom au faux Boursouf en sucre qui flotte à la surface et cligne des yeux à qui le regarde. La boisson est extrêmement sucrée et monte bien trop vite à la tête, et a un fort goût de miel et de gin.

Mermaid Tears

Le Mermaid Tears est un alcool fort qui, étrangement, n'est pas apparu sur la liste des boissons prohibées. Goût incomparable à tout ce qui existe du côté moldu, se rapprochant le plus en terme d'effets à la vodka, c'est un liquide laiteux d'une couleur bleue ressemblant à l'idée qu'on se fait de la mer, agité de petites vagues magiques dans le verre jusqu'à ce qu'il soit fini. La promesse de l'alcool ? Mermaid tears make the ocean cry. Après en avoir bu quelques uns, la plupart des sorcières passent une soirée... intéressante.

Cigarettes sorcières

Les cigarettes sorcières sont très populaires aux États-Unis, puisque c'est là qu'elles ont commencé à être fabriquées en grandes quantités, s'exportant progressivement partout dans le monde en tant que signe de sophistication et de modernité. Autant dire que ça n'a pas fonctionné au Royaume-Uni, la plupart des britanniques préférant la pipe et fumer des herbes ancestrales plutôt que de la nicotine nocive. Certaines marques anglaises ont tenté l'aventure, sans grand succès, très vite écrasées par la compétition Outre-Atlantique. La plupart des cigarettes sont parfumées, la fumée est colorée et magique et peut prendre des formes, certaines cigarettes sont même fumables mais ne produisent aucune fumée : il y a autant de variations que de marques, et Merlin sait qu'il y en a beaucoup. Notamment les Lucky Centaur, les Cardus Premium ou bien les Mayfair (inspirées par la marque moldue).

Aujourd'hui, les cigarettes sont sévèrement désapprouvées par les mesures prohibitionnistes et il est très difficile de s'en procurer et d'en fumer librement. Même si les décoctions à base de plantes sont encore autorisées, les cigares (pourtant bien appréciés de britanniques) et le reste sont aussi prohibés.

La fumée des Lucky Centaur a l’avantage non négligeable de ne pas sentir mauvais et d’y faire apparaître des centaures minuscules qui cavalent sur les volutes de fumée. Ces cigarettes sont censées apporter de la chance (ça n’a jamais été prouvé scientifiquement et aucun ingrédient du Felix Felicis n’a été trouvé dans la composition de ces cigarettes).

On trouve aussi les Red Cat, et l’illustration sur le couvercle de leur étui est un chat roux qui crache des flammes : ces cigarettes très pimentées ont un goût qui arrache la gorge.

Outre les cigarettes du commerce classique, circulent aussi des cigarettes de contrebande, toujours sans nicotine ni produits néfastes pour la santé, mais qui ont des facultés plus visibles : ainsi les Burning Knut, sont plutôt douces, et font -elles- véritablement cracher du feu à qui les consomme (pendant le temps de consommation, bien sûr, l’effet reste limité), ou les Riddikulus, dont le tabac mêlé à des dards de Billywigs écrasés, créent un état léger de lévitation et permettent de planer quelques instants. (@Myrthild Travers)

Drogues sorcières