avoir un chemin linéaire = "réussir" dans la tête des gens → quid de l'happiness ?
le système éducatif français est un entonnoir → on choisir au fur et à mesure pour s'enfermer dans une case + il repose sur l'évaluation constante → on associe donc performance/"bonne note" à notre choix (critère premier "t'es bon·ne en science, ce sera s")
pensée en arborescence, toucher à tout n'est pas valorisé → peut développer impression qu'on est pas fiable
Pour combien tu fais un taf que t'aimes pas dans une entreprise où te sens pas bien pour les prochaines années ?
Avec la crise des suprimes en 2008 le schéma "études prestigieuses - emploi - cdi & bonne rémunération à vie" est remis en question (surtout pour les jeunes diplômé·es, moins d'embauche et moins de sous → désenchantement du monde du travail)
Aujourd'hui on admire plus forcément les modèles anciens → ex de Stan Leloup qui a quitté ses études de commerce après avoir écouté le pitch d'un mec en costume-cravate sur sa carrière. Autre ex : Olivier Roland auteur de Tout le monde n'a pas eu la chance de. rater ses études
École de commerce → beaucoup de désillusions en interne mais les gens choisissent cette voie car perçue comme un passage obligé pour avoir un pass VIP sur le marché du travail → on y apprend pas le pourquoi des choses, seulement à exécuter des méthodes qui ont fait leurs preuves (le comment donc) → apolline : comment se tourner/former pour le futur si on s'appuie sur des méthodes et modes de pensée anciens ?
Si on est spécialiste → on apprend de manière linéaire / verticale (comment devenir le best dans ce que je fais ?). L'innovation vient de la transversalité
Range: How Generalists Triumph in a Specialized World1, David Epstein → le processes créatif est bloqué par la spécialisation (en parle via le jazz) → on apprend à répéter, pas à innover ou tester. Pourtant aujourd'hui ce qui importe est → questionner le cadre existant / le status quo
Barbara Oakley, Mindshift → si spécialisation → on développe des automatismes
La machine apprend linéairement, l'arborescence est humaine → l'avenir de nos métiers est multiple