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Constat
- Notre système de santé, longtemps fierté nationale, est sous tension extrême. On manque de médecins généralistes dans de nombreux territoires (on compte seulement ~1 généraliste pour 1 200 habitants dans certains déserts médicaux).
- Les urgences sont engorgées avec 20 millions de passages par an, causant de longues attentes.
- Les hôpitaux publics font face à une crise de personnels (des milliers de postes d’infirmiers vacants, épuisement post-Covid) et de moyens (hôpital en déficit récurrent, dettes).
- La santé mentale est le parent pauvre (délais de rendez-vous de plusieurs mois en psychiatrie).
- Pourtant la France dépense beaucoup (12 % du PIB en santé), signe d’inefficacités.
- L’espérance de vie en bonne santé stagne autour de 64 ans, avec un fort gradient social.
- Des progrès sont à faire en prévention : tabagisme encore élevé (~25 % des adultes), obésité en hausse (17 % des adultes).
- En outre, les innovations médicales (imagerie, thérapies géniques, IA santé) peinent à être déployées rapidement faute d’investissement suffisant et de cadre adapté.
- Benchmarks internationaux :
- Le Danemark et la Suède ont mis en place des systèmes de santé très réactifs en investissant dans la médecine de proximité et le numérique (dossier médical partagé, télémédecine à large échelle).
- Le Japon est exemplaire en prévention : diététique, dépistages systématiques, ce qui lui donne l’espérance de vie la plus élevée (84 ans).
- Israël et l’Estonie ont été pionniers dans la santé connectée, avec des dossiers patients 100 % numériques et des applications d’IA pour orienter les patients – résultat : moins d’attente et de coûts.
- L’Espagne est réputée pour son système de transplantation d’organe, numéro 1 mondial, grâce à une organisation efficace (nous pouvons nous en inspirer pour mieux structurer nos filières critiques).
- Enfin, Singapour combine un financement innovant (comptes médicaux individuels) et une haute qualité, tout en dépensant moins que la France – preuve qu’on peut gagner en efficience.
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Solutions
Rétablir la grandeur de l’hôpital
- Constat :
- L’hôpital public est au cœur du système de santé français.
- Paradoxe : il est critiqué pour ses délais, son manque de moyens, ses conditions de travail… mais en cas de maladie grave, même les plus riches et les plus assurés vont d’abord à l’hôpital public.
- Pourquoi ? Parce que c’est là que se trouvent la réanimation lourde, les urgences vitales, les plateaux techniques les plus avancés et la recherche médicale de pointe.
- Le privé est utile pour le confort, la rapidité et certains actes programmés.
- Mais le public doit redevenir le navire amiral de la santé française :
- Champion des pathologies lourdes, complexes et urgentes.
- Moteur de la recherche médicale et de l’innovation thérapeutique.
- Employeur attractif qui redonne envie aux soignants d’y consacrer leur carrière.
- Et répondre aux problèmes majeurs qui le concernent :
- Saturation chronique des urgences et des lits.
- Soignants démoralisés, sous-payés, noyés sous la bureaucratie.
- Délais d’accès qui poussent les patients vers le privé pour des soins programmés.
- Perte de confiance progressive, alors même que l’hôpital reste le recours ultime.
- Nos mesures :
- Revaloriser immédiatement de 20 % les salaires des infirmiers et aides-soignants à l’hôpital.
- Recruter au moins 50 000 soignants (infirmiers, aides-soignants) d’ici 2032 pour remettre du personnel au lit du patient, financé par la réduction des dépenses administratives.
- Lancer un vaste plan de déconcentration administrative : supprimer 25 % des postes administratifs des ARS et des directions en 5 ans (en ayant recours à l’IA et des solutions technologiques type Palantir).
- Investir 5 milliards dans la modernisation des hôpitaux : équipement en imagerie de pointe (IRM, scanner) pour réduire les délais d’examen de 50 %, rénovation des bâtiments vétustes.
- Fluidifier les parcours : séparer nettement les cas lourds (public) et les actes programmés simples (public + partenariats avec le privé), pour réduire les engorgements.
- Partenariats public-privé intelligents : confier une partie de la chirurgie simple au privé sous financement public, et concentrer les ressources hospitalières sur le complexe et le vital.
- Autonomie de gestion : donner plus de liberté aux hôpitaux pour recruter et organiser leurs équipes, au lieu d’imposer une bureaucratie centrale.
Dépendance (liée à l’âge ou à un handicap) :
-
Réforme totale de la MDPH : dès 2027 : traitement instantané de 100% des demandes. Objectif : 100 % des demandes de MDPH traitées en moins de 5 minutes (IA) ou 7 jours (humain) dès 2028.
- Dossier 100 % numérique, accessible via France Identité ou FranceConnect.
- IA d’instruction dédiée qui traite chaque dossier en temps réel selon une grille nationale de critères clairs et publics.
- Réponse automatique en moins de 5 minutes :
- Oui → notification d’ouverture des droits.
- Non → retour immédiat avec les raisons exactes + bouton pour demander réexamen humain.
- En cas de doute ou situation complexe, le dossier est transmis à une cellule humaine de 3 experts avec réponse sous 7 jours max.
- Les droits ouverts (AAH, carte de stationnement…) sont automatiquement synchronisés : plus besoin de refaire 12 demandes pour 1 situation. Chaque bénéficiaire reçoit une Carte Unique Handicap, à la fois numérique et physique, lisible par les services publics, les employeurs, les transports et les assurances.
-
Transparence des critères AAH
- Rappel clair des conditions d’ouverture (taux ≥80 %, ou 50-79 % avec RSDAE), pour cibler l’aide sur les handicaps avérés et durables. Communication publique annuelle sur les décisions des MDPH pour homogénéiser la pratique.
-
Accessibilité “à l’américaine, mais intelligente”
- Constat :
- En France, la loi de 2005 prévoyait l’accessibilité de tous les lieux publics d’ici 2015. 20 ans plus tard, la majorité des commerces ne sont toujours pas conformes.
- Les normes sont illisibles et trop complexes (mesures, exceptions, paperasse), décourageant les commerçants de bonne foi.
- Résultat : les personnes handicapées se retrouvent encore exclues de la vie sociale quotidienne – cafés, restos, coiffeurs, cinémas…
- Contrairement aux États-Unis (loi ADA, 1990), où toute entrave à l’accessibilité est illégale et sanctionnée, la France se contente de demi-mesures.
- Nos mesures :
- Principe simple et clair.
- Chaque commerce doit garantir au minimum un accès praticable (rampe, plan incliné, aide mécanique).
- Pas besoin de toilettes XXL, d’ascenseurs dans les immeubles anciens : priorité = entrer et consommer comme tout le monde.
- Plan national “Accessibilité 2035”.
- Obligation progressive sur 10 ans max pour tous les ERP (établissements recevant du public).
- Calendrier clair :
- 2028 → 50 % des commerces accessibles.
- 2035 → 100 % des commerces accessibles.
- Accompagnement massif des commerçants.
- Fonds national d’accessibilité : 2 Md€/an pendant 10 ans pour financer 80 % du coût des rampes et aménagements simples.
- Guichet unique simplifié → un formulaire de 2 pages, remboursement rapide.
- Mise à disposition de kits standardisés (rampe mobile, signalétique, mobilier adapté).
- Contrôle et sanction proportionnée.
- Pas de punition immédiate : priorité à l’aide et au délai raisonnable.
- Mais après 2035 → sanction automatique : amende de 10 000 € ou fermeture administrative si refus manifeste d’aménagement.
- Toute personne handicapée pourra signaler un lieu non accessible via une appli nationale.
-
PCH – fin de l’absurdité pour les aidants familiaux
- Autoriser le salariat du conjoint/proche: aujourd’hui, on ne peut pas salarier la personne avec qui on vit, sauf cas très lourds ; on “dédommage” alors l’aidant familial à 4,78 €/h. C’est indigne. Supprimons l’interdiction et on permet le salariat familial avec cotisations et droits. (Service Public)
-
PCH universelle à 100 % – sans condition de ressources
- Aujourd’hui, la PCH est attribuée sans condition de ressources, mais la prise en charge varie : 100 % si revenus ≤ 30 915,30 €/an, sinon 80 %. On passe à 100 % pour tous: la compensation d’un handicap n’est pas un avantage social, c’est un droit.
-
Reflécher les 400 M€/an actuellement versés à la Belgique pour financer des places en France
“On finance aujourd’hui l’accueil de nos enfants handicapés en Belgique faute de courage politique. Demain, chaque enfant, chaque adulte, aura une place digne ici, en France.”
Libéraliser le secteur de l’aide à domicile et des EHPAD
- Constat :
- Nos mesures :
- Réponses aux objections
Libéraliser le secteur de la distribution pharmaceutique
- Constat :
- Nos mesures :
- Réponses aux objections
« Mieux vaut une pharmacie ouverte dans un supermarché qu’un village sans accès aux médicaments. »
Libéraliser les métiers du soin
- Constat :
- Nos mesures :
- Réponses aux objections
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