<aside>
<img src="/icons/light-bulb_gray.svg" alt="/icons/light-bulb_gray.svg" width="40px" />
Constat
La Justice est le socle de l’ordre républicain. Quand elle est lente, confuse ou inégalitaire, c’est tout le contrat social qui se fissure. Or aujourd’hui, la Justice française souffre de trois plaies : lenteur, laxisme perçu, inefficacité d’exécution.
- Les délais de jugement sont trop longs : plus de 10 mois pour une affaire correctionnelle, des années pour certaines procédures civiles.
- Le sentiment d’impunité prospère : une partie des peines n’est pas exécutée, les délits du quotidien restent sans suite visible.
- Les prisons sont surpeuplées (densité >120 %), ce qui rend à la fois impossible une détention digne et une prévention sérieuse de la récidive.
- Le taux de récidive reste élevé : plus de 60 % des sortants de prison sont recondamnés dans les 5 ans.
- Enfin, le budget de la Justice reste faible par rapport à nos voisins européens : ~72 €/habitant en France, contre 131 €/hab en Allemagne.
Résultat : seuls 45 % des Français disent faire confiance à la Justice pour être efficace et équitable. Un pilier de l’État de droit est fragilisé.
Revendications des acteurs du terrain :
- Citoyens : une Justice lisible, rapide et appliquée – la fin des délais interminables et du sentiment d’impunité.
- Victimes : reconnaissance immédiate, accompagnement psychologique et financier, indemnisation rapide.
- Magistrats & greffiers : plus de moyens humains et technologiques pour désengorger les tribunaux et travailler sereinement.
- Forces de l’ordre : que leurs interventions débouchent sur des suites judiciaires visibles et rapides.
- Société civile : une Justice ferme face aux délinquants dangereux, mais aussi crédible dans la réinsertion pour éviter la récidive.
</aside>
<aside>
<img src="/icons/light-bulb_gray.svg" alt="/icons/light-bulb_gray.svg" width="40px" />
Solutions
Justice visible, rapide, restaurée
- Constat :
- Délai moyen d’un jugement correctionnel : plus de 10 mois → trop tard pour que la sanction ait un effet dissuasif.
- Les délits du quotidien (incivilités, dégradations, harcèlement scolaire…) restent souvent sans suite visible.
- Le sentiment d’impunité mine la confiance dans la loi.
- Nos mesures :
- Jurys populaires locaux pour juger les délits mineurs en 15 jours max, avec peine immédiate.
- IA judiciaire : tri des plaintes, qualification des faits, proposition de peines types sous supervision d’un juge.
- Réforme du code pénal : fin des atténuations de responsabilité non médicalement justifiées (ivresse, usage de drogue).
- Objectif 2030 : 100 % des délits traités en moins de 30 jours.
Sécurité publique réhabilitée
- Constat :
- Police et gendarmerie manquent d’effectifs → sentiment d’abandon dans certains territoires.
- Les interventions sont souvent contestées faute de preuves objectives.
- Vidéosurveillance insuffisante dans les communes moyennes, alors qu’elle dissuade et élucide.
- Nos mesures :
- Recrutement de 50 000 policiers et gendarmes d’ici 2032.
- Généralisation des caméras frontales pour chaque intervention.
- Déploiement de la vidéosurveillance intelligente dans toutes les communes > 5 000 habitants.
Zéro impunité : tolérance 0, suivi 100 %
-
Constat :
- Les peines ne sont pas toutes appliquées : des condamnés restent en liberté faute de place ou de suivi.
- Les mineurs délinquants sont ballottés entre sanctions molles et sentiment d’impunité.
- Les agressions contre les personnes vulnérables explosent (enseignants, soignants, personnes handicapées).
-
Nos mesures :
- Création de 300 Maisons de redressement local pour mineurs : encadrement militaire, travail obligatoire, thérapie et scolarité accélérée.
- Peine plancher automatique sans sursis pour toute agression sur une personne vulnérable.
- Suivi 100 % des peines : chaque condamnation exécutée (prison, TIG, bracelet électronique).
Justice réparatrice : responsabilité individuelle
- Constat :
- Les peines actuelles sont trop abstraites : prison lointaine, amende invisible.
- Les victimes et la société ne voient pas la réparation.
- La récidive reste élevée faute de responsabilisation.
- Nos mesures :
- Chaque peine inclura une mission de réparation visible : TIG utiles (nettoyage, entretien)
- Programme national « Tu as détruit ? Tu construis. » : dégradations → réparation directe d’un lieu public similaire.
- Multirécidivistes : perte progressive de droits sociaux si refus d’amendement.
« La justice, ce n’est pas seulement punir : c’est obliger à réparer. »
</aside>