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Constat
Le travail est la première dignité, mais la France l’a trop souvent dévalorisé. Le chômage reste élevé (près de 7,5 %), surtout chez les jeunes (près de 20 %) et les seniors (taux d’emploi des 55–64 ans : 56,9 %, bien en dessous de nos voisins européens). Paradoxalement, des centaines de milliers de postes restent non pourvus dans le bâtiment, la restauration, l’aide à domicile ou l’industrie.
Notre système social, parmi les plus coûteux du monde (14 % du PIB en protection sociale), ne parvient pas à éradiquer la pauvreté : 9 millions de Français vivent sous le seuil. Les allocations, quand elles ne sont pas conditionnées, créent parfois des trappes à inactivité. La réforme des retraites a repoussé l’âge légal à 64 ans, mais la confiance reste brisée et les carrières hachées ne sont pas prises en compte.
Le Code du travail (plus de 3 200 pages) est illisible et instable. Les prud’hommes affichent 22 mois de délai moyen avant jugement, et 65 % des décisions sont contestées en appel → insécurité pour les salariés comme pour les employeurs. Résultat : une justice sociale lente, coûteuse et aléatoire.
Revendications des acteurs du terrain :
- Salariés : une protection réelle et rapide, des délais judiciaires réduits, des salaires qui reconnaissent l’effort.
- Entreprises : un droit du travail simple, stable et prévisible, moins d’incertitude juridique.
- Jeunes : accès à un premier emploi sans galère, formation adaptée aux métiers qui recrutent.
- Seniors : conditions adaptées pour rester actifs, reconnaissance de leur expérience.
- Chômeurs : un accompagnement personnalisé, pas une mise à l’écart bureaucratique.
- Société civile : que l’assistance redevienne un tremplin, et non une alternative au travail.
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Solutions
Révolution du droit social : simple, rapide, équitable
- Constat :
- Le Code du travail dépasse 3 200 pages : illisible, instable.
- Prud’hommes = 22 mois de délai moyen ; 65 % des décisions sont contestées → loterie judiciaire.
- Résultat : peur d’embaucher pour les PME, salariés précarisés, avalanche de contentieux.
- Nos mesures :
- Code simplifié de moitié en 5 ans, contrat de travail unique inspiré du modèle danois.
- Justice prud’homale rapide : tous les litiges réglés en 6 mois max (appel compris).
- Barème national clair des indemnités : fin de l’arbitraire.
- Médiation obligatoire avant procès → objectif : résoudre 50 % des litiges sans juge.
- Plateforme prud’homale numérique : dépôt, suivi, visioconférences → zéro paperasse.
- Équité entre salariés : socle minimal de droits pour tous (CDI, CDD, intérim, indépendants).
- Objections :
- “Vous fragilisez les salariés.” → Faux : aujourd’hui, ils attendent 2 ans pour être indemnisés. Demain : 6 mois max.
- “Vous favorisez les patrons.” → Faux : les patrons craignent l’imprévisibilité. Nous offrons clarté et confiance.
Chômage actif et contributif
- Constat :
- Le RSA et l’allocation chômage entretiennent parfois l’inactivité.
- Après plusieurs mois, beaucoup décrochent, sans formation ni expérience valorisable.
- Résultat : dépendance, perte de dignité, coût massif pour la collectivité.
- Nos mesures :
- Conditionnalité active : RSA et allocations chômage = activité obligatoire (15–20h/semaine) : formation, mission locale, bénévolat utile.
- Chômage contributif : cumul temporaire salaire + allocation lors d’une reprise d’emploi pour éviter les trappes.
- Suspension temporaire des aides après 6 mois d’inactivité injustifiée.
- Objectif 2030 : chômage < 6 %.
- Objections :
- “C’est du travail forcé.” → Non : c’est de la formation ou de la contribution locale. L’assistance sans contrepartie n’aide personne.
- “Les gens vulnérables vont être punis.” → Cas particuliers (maladie, handicap) exclus. Le reste : accompagnement renforcé.
« L’assistance doit redevenir un tremplin, pas une alternative au travail. »
Retraites – Exigence & Élévation
- Constat
- Espérance de vie en bonne santé : 62–63 ans → pousser tout le monde à 64 ans est injuste pour les métiers pénibles.
- Le système par répartition seul ne suffit pas à sécuriser l’avenir.
- Faible taux d’emploi des seniors (36 % pour les 60–64 ans).
- Nos mesures
- Âge de référence à 63 ans (fenêtre 60–70 ans avec décote/surcote actuarielle).
- Carrières longues/pénibles : départ anticipé 58–60 ans.
- Fonds Souverain Retraites (compartiment sanctuarisé) : fléchage de 2–4 % des cotisations pour investir mondialement, à la norvégienne.
- Emploi seniors : CDI senior, cumul emploi-retraite libéralisé, droit au temps partiel, 200 000 formations/an.
- Plancher de dignité : minimum contributif relevé et indexé sur les salaires.
Réhabilitation des métiers utiles et manuels
- Constat :
- Métiers essentiels (soins, bâtiment, agriculture, artisanat) en tension chronique.
- Image dévalorisée, manque de reconnaissance sociale.
- Résultat : pénuries massives, alors que ces métiers font tourner la nation.
- Nos mesures :
- Classement national des métiers essentiels → base des primes et aides.
- Bonus fiscal jusqu’à 6 000 €/an pour travailleurs de ces filières.
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