Métiers

Charmeurs de métal

Une profession rare, mais lucrative, les charmeurs de métal sont une branche d'excellence parmi les stimages, et sont responsables de l'imprégnation de propriétés magiques sur des objets en métal. Si dans la vie courante, les sorts magiques sur métal ont généralement une durée limitée, disparaissant complètement lorsque le sorcier ayant lancé le sort décède, les charmeurs de métal, eux, travail leur métal, afin que la magie insufflée dans les objets, puisse perdurer même après leur mort.

Ancien art d'enchantement, souvent confondu avec l'alchimie, bien que certains alchimistes s'inspirent de travaux de charmeur de métal et vice-versa, cette pratique demande énormément d'attention pour les détails, de précision et patience. C'est une profession dont le travail est généralement exclusif, dû au nombre limité des spécialistes et la difficulté de contacter un charmeur de métal. Ainsi, leur travail implique généralement des commandes de particuliers, et parfois gouvernementales, qu'il réalise de manière anonyme et dans le plus grand secret. Il y a eu par le passé des disparitions, amnésies qui ne pouvaient pas être expliquées et vol d'identité, ainsi le plus souvent, les charmeurs de métal prennent des sobriquets lorsqu'ils travaillent afin de préserver leur anonymat, utilisant des endroits secret pour travailler ou une profession qui leur permet de couvrir leur réelle activité afin de préserver leur travail. Néanmoins certain créateur son réputé, comme par exemple l'inventeur du vif d'or, Bowman Wright ou le scrutoscope de Edgar Stroulger. Outre l'importance, d'exceller en arithmancie, sortilège, métamorphose, étude de runes et défense contre les forces du mal, ceux qui souhaite travailler en tant que charmeur de métal doivent présenter trois idées avec leur projet qui sera évaluer par un maître charmeur de métal (dont l'identité restera anonyme).

Leurs domaines vont de l'architecture à la mode. Beaucoup sont hautement qualifiés dans les sortilèges, l'alchimie et la métamorphose. Il est illégal d'exercer en tant que charmeur de métal, sans avoir obtenu un permis du ministère de la magie du pays où le sorcier exerce, il s'agit de protéger le charmeur de métal et éviter la création d'objet sans supervision et autorisation.

Objets

Plumes Monteverest

L’entreprise Monteverest a été créée en 1897, à Londres par les trois frères Francis, Felix et Finn Eather ; l’un était copiste, l’autre ingénieur et le troisième possédait un bureau de prêteur sur gage sur le Chemin de Traverse. C’est Felix l’ingénieur qui découvrit dans ses travaux un système pour créer des plumes dotées d’un réservoir à encre ce qui évitait de sans cesse plonger la plume dans l’encrier. Les trois frères s’associèrent alors pour monter une entreprise de création et de vente de plumes de luxe dont le succès ne s’est jamais démenti.

Les plumes Monteverest sont réputées en Europe pour leur qualité exceptionnelle et leur raffinement. Leur slogan affiche bien leur volonté : "Le style de la plume". Le modèle le moins cher tourne autour de 200 gallions et en 1998 ils ont vendu une plume de collection à pas moins de deux cents mille gallions (elle était évidemment sertie de diamants et autres pierreries rendues légères par un sortilège de l’entreprise). Les plumes sont rarement naturelles, au contraire il s’agit d’un travail d’orfèvre où le parfait dosage du métal, de l’or, des pierres précieuses est primordial pour assurer un bon équilibre à l’outil.

Dès le début des années 2000 l’entreprise a licencié tous leurs employés hybrides ou nés-moldus car ils ne correspondaient pas avec l’image de leur marque. Ils ont d’ailleurs bien vite récupéré le sceau « in safe hand » de l’ASAP qu’ils affichent fièrement sur leurs plumiers et emballages.

De nombreux PDG ont quelques plumes Monteverest à leur bureau, et les parents sang-pur très aisés ont l’habitude d’acheter une plume de cette marque à leur enfant lorsqu’il part pour Hogwarts histoire de bien les démarquer de la masse des autres gueux. (@Ace Hunter)

Tableaux sorciers

Les tableaux sorciers, qui bougent et qui parfois s'expriment, sont bien connus mais la capacité d'en produire n'est pas donnée à tout le monde. La pratique est fastidieuse, chronophage et coûteuse ; ainsi, si elle était populaire à une époque, avec l'avènement de la photographie sorcier, elle est aujourd'hui un peu démodée et obsolète et réservée à l'élite de la société.Pour les portraits, tout commence avec la peinture de l'arrière-plan par un peintre sorcier, puis le tableau est soumis à des rites magiques complexes pendant une semaine pour le rendre pleinement magique. Enfin, la figure y est dessinée, inanimée. Des runes sont inscrites au dos du tableau et préservent la magie dans la peinture et la toile. Il est conseillé de garder le tableau dans la maison de celui qui a été peint, afin que sa magie puisse elle aussi imprégner le tableau. À sa mort, la peinture prend vie — avec un peu de chance, le portrait a passé suffisamment de temps à proximité de son sorcier pour copier sa personnalité et ses connaissances. Il peut alors voyager entre les tableaux, se rendant dans les autres représentations de sa figure, dans ceux de ses voisins et ses amis et dans d'autres tableaux vides si ils ne sont pas protégés correctement. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir deux représentations de la même personne se chamailler et se battre dans un tableau quand ils ont le malheur de s'y retrouver en même temps.Il est arrivé que certains portraits soient faits post-mortem, avec des résultats allant d'acceptable à terrifiant... ainsi, beaucoup de familles de sang-purs qui veulent préserver leur lignée, font peindre leurs enfants quand ils sont jeunes et gardent leurs tableaux au grenier dont ils ne sortent jamais, pour garder une trace d'eux. (@Caesar Rosier)

Accessibilité

— Le clicker est considéré comme la “canne blanche sorcière”, tant l’artefact, par sa fonction, se rapproche en effet de cet objet moldu. Petit dôme métallique enchanté tenu au creux de la main, il permet aux sorciers aveugles ou malvoyants de se mouvoir, en soudant leur environnement pour leur envoyer des vibrations lorsqu’un obstacle se trouve sur leur chemin. Si les clickers étaient relativement accessibles dans les années 1990, il est aujourd’hui devenu difficile de s’en procurer, le gouvernement contrôlant soigneusement la production de tout artefact facilitant la vie des sorciers handicapés. (@Noam Harris)

— Ce que l’on connaît communément sous le nom de thimble est un outil utilisé par les sorciers aveugles ou malvoyants pour pouvoir lire. Prenant la forme d’un dé à coudre, il suffit de l’enfiler au bout de son index, et de le passer sur un texte pour que les lettres se dessinent dans l’esprit de son utilisateur. Le thimble permet également de déceler certaines formes, suffisamment petites et simples pour tenir sous le dé à coudre enchanté. Depuis son invention en Europe, au milieu du XXème siècle, rares sont les sorciers aveugles prenant la peine d’apprendre l’alphabet braille, qui est désormais considéré comme désuet ou uniquement adapté aux moldus. Il n’est d’ailleurs pas rare que certains sorciers parfaitement voyants s’en procurent pour pouvoir lire dans le noir, sans l’aide de la vue. Cependant, leur production et commercialisation au Royaume-Uni ayant cessé au début des années 2000, il est aujourd’hui délicat d’en trouver en libre circulation. (@Noam Harris)

— Le TALK (Tool for Advanced Linguistic Kommunication) est un objet magique utilisé par les personnes atteints de divers troubles du language afin de communiquer de manière indirecte. Cet objet, créé en 2004 par un stimage neurologue et runiste français, Théophile Carrel, prend la forme d'une broche accrochée au col ou au revers d'un vêtement, qui transmet certaines pensées de son porteur comme le ferait une petite enceinte moldue. Afin de pouvoir utiliser un TALK, les sorciers doivent suivre une formation de quelques jours qui mêle magie de l'esprit (bases d'Occlumancie et de Légilimancie), magie runique (des runes temporaires sont tracées sur la gorge de l'utilisateur et du TALK pour les lier sur la même fréquence) et exercices cognitifs variés. Néanmoins, malgré ça, beaucoup de sorciers n'y trouvent aucune réelle utilité, l'utilisation de l'objet étant parfois peu pratique trop difficile pour un résultat inégal et frustrant. Le TALK n'est pas un objet facile à appréhender, et est particulièrement difficile à utiliser: même ceux qui l'utilisent depuis des mois ou des années fatiguent au bout de quelques heures seulement, et cet outil n'offre pas de situation viable et pérenne pour les sorciers qui pourraient y trouver une utilité. Grâce aux runes tracées sur la gorge de l'utilisateur, répondant à celles gravées à même l'objet, ce dernier s'exprime avec la voix de son porteur. Ce lien magique peut devenir nocif, notamment quand des pensées non-désirées sont retransmises par le TALK. Les conversations entre deux utilisateurs sont impossibles, l'objet étant sujet à des interférences magiques et runiques douloureuses pour son porteur dans ces conditions. L'objet a été banni dans certains pays, étant considéré dangereux et immoral à cause de son fonctionnement intrusif - il y a eu certains dysfonctionnements où le TALK se réglait sur quelqu'un d'autre que son porteur et révélait ainsi quelques unes de ses pensées. Après avoir été rejeté par l'Université de France, certains disent que Théophile Carrel a trouvé refuge au Royaume-Uni et travaille avec des laboratoires stimagiques privés pour améliorer le TALK et donner vie à sa vision. (@Piotr Shklyarov)

Technologie

Ondes cristal