Informations générales

Depuis la nuit des temps, les sorciers d’Océanie apprennent dés leur plus jeune âge que c’est de la terre que provient la magie. C’est elle qui a donné aux sorciers leurs dons uniques, et pour toute utilisation de la magie, il faut donc rendre à la nature son effort en la préservant. Les sorciers de cette région sont donc connus pour être très tournés vers les thématiques d’écologie. Ils ont pour théorie que c’est à cause de l’activité humaine - moldue comme sorcière - dérangeant la terre que la puissance de la magie s’est affaiblie depuis quelques siècles, et tentent de faire entendre au reste du monde que continuer comme ça pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la magie à long terme.

Les sorciers de cette région ont développé leur utilisation de la magie autour de rituels très précis, passés de génération en génération, qui rend l’éducation dans des écoles très compliquée : pour les mêmes effets, les jeunes sorciers formés durant leur enfance dans leurs familles ou villages n’ont pas les mêmes sortilèges et rituels. Mélodies, gestes, positions du corps… Certaines populations estiment également que certains sortilèges doivent être utilisés uniquement pendant certaines saisons, ou à certains moments de la journée.

Il y a une bonne raison au fait que ces traditions, qui semblent un peu désuètes au reste du monde parfois, aient été préservées. En effet, lors des colonisations, et notamment celle de l’Australie, les tribus sorcières aborigènes se sont protégées pendant très longtemps des colons grâce à des sortilèges puissants. Cette situation n’est pas anodine : du côté moldu, de nombreux habitants de l’Océanie condamnent la sorcellerie, et il existe même encore aujourd’hui de nombreuses îles et villages dans lesquels les sorciers présumés sont persécutés. Ils se sont volontairement ostracisés pendant des décennies avant de se mêler au reste du monde sorcier et au monde moldu, faisant évoluer leur utilisation de la magie de manière très diverse.


Informations canonisées par pays

🇳🇿 NOUVELLE-ZÉLANDE

La magie (ou mana) est un don de la Terre au moment de la création, un cadeau qui demande lui-même un présent. Toute leur vie, les sorciers maoris rendent à la Terre le mana qu’elle leur a offert pour la remercier de son don. Et cet échange-là régit non seulement leur rapport à la magie mais aussi à toute autre chose et à toute personne autour d’eux. Dans un système proche de l’alchimie, les maoris pratiquent avec beaucoup de sérieux l’échange de biens, de serments, d’artefacts, etc. pour créer de la force magique.

En effet, la magie principale des maoris se fonde sur la puissance du mouvement et de la transmission : le lien est un catalyseur de magie et plus un objet, une potion, une phrase, une danse est apprise, transmise, échangée, plus elle sera puissante. La magie ne vient donc pas tant d’un corps personnel puissant, et ne dépend pas du sorcier lui-même, mais se concentre sur la capacité qu’ont toutes les choses et tous les êtres d’être chargés en mana. Le mana, qui est l’unité de la magie, crée un mauri pour chaque chose existante : c’est la capacité et la force en mana que l’on accumule à force d’échanges et de partage. Les tribus (iwi) maories sont donc extrêmement importantes pour le développement de la magie d’un sorcier et on peut comprendre sans mal l’importance de la communauté, des danses et rituels publics, des échanges de présents à chaque rencontre et des mariages qui s’arrangent entre iwis pour augmenter le mauri de chaque tribu. (@Antonin Dolohov)

Écoles du continent

La situation unique de l’Océanie explique la difficulté de réunir tous les élèves dans une seule école et le fait que de nombreux jeunes sorciers se forment uniquement dans le cercle familial ou local.

KENDALL KEYNES MAGICAL INSTITUTE

<aside> 🗺️ Située à Sydney, accueille les étudiants de toute l’océanie.

📑 Consulter le listing des alumnis du Kendall Keynes Magical Institute.

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La seule école de magie de la région se trouve à Sydney, et a pendant longtemps été fréquentée uniquement par les descendants de migrants occidentaux, habitués aux écoles de magie. Aujourd’hui, quelques jeunes du reste de l’Australie viennent y étudier, mais les effectifs restent limités, et beaucoup abandonnent en se rendant compte que l’enseignement est trop éloigné des croyances avec lesquelles ils ont grandi.

<aside> 🚧 Infos supplémentaires à inventer.

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