Informations générales

L'Amérique du Nord est un continent respecté, admiré, craint, critiqué par les sorciers du monde entier ; ce paradoxe remonte à la naissance des États-Unis d'Amérique, quand des moldus véreux ont massacré des villages entiers de sorciers natifs américains pour coloniser leurs terres, puis ont utilisé des esclaves venus d'Afrique pour bâtir leur nation. Même si la plupart des sorciers peuvent se défendre d'avoir eu des ancêtres ayant participé à ces atrocités, il n'empêche que ce dur patrimoine culturel est un poids pour certains, quand ils pensent qu'au fait qu'à l'époque, aucun sorcier n'a levé la baguette pour se dresser face aux esclavagistes moldus. Le Secret a toujours été très important pour les sorciers américains, sentiment qui a été décuplé suite aux procès de Salem en 1692, inspirant des lois interdisant les contacts entre les deux mondes et encourageant à, finalement, un Apartheid à la sauce magique.

L'american dream existe bel et bien chez les sorciers aussi. L'Amérique du Nord est synonyme d'innovation, de progrès et d'économie toujours en hausse : nombreux sont les sorciers du monde entier à rêver d'y aller, même si la réalité peut parfois être décevante. Les villes sorcières américaines et canadiennes sont multiples, énormes, et généralement liées par un réseau complexe de transports volants et souterrains.

C'est aussi là-bas que la magie native américaine tire, bien entendu, ses racines. Souvent mal comprise des sorciers qui ne font pas partie des communautés natives américaines, cette magie tire son pouvoir du sol américain lui-même : colonisé, souillé, profané, détruit — mais, toujours, puissant. Cette magie n'est enseignée qu'aux héritiers et aux membres des réserves sorcières, jamais aux sorciers y étant étrangers.


Informations canonisées par pays

🇺🇸 ÉTATS-UNIS

Communauté noire-américaine sorcière

Seuls des no-maj ont été réduits à l'état d'esclaves par les américains : les sorciers africains ont eux, pu se défendre, et autant qu'ils l'ont pu, ont tenté de protéger leurs concitoyens no-maj à l'époque. Cependant, des enfants de ces esclaves no-maj se sont révélés sorciers, et pendant longtemps, les blancs, profondément racistes, ont refusé d'apprendre la magie à ces jeunes ayant développé de la magie. C'est donc tout naturellement que les sorciers descendants d'esclaves ont dès très tôt dans l'histoire, appris à utiliser la magie sans baguette. Aujourd'hui, c'est d'ailleurs presque un symbole pour les sorciers de cet héritage d'apprendre à utiliser dès l'enfance la magie sans baguette. -- Quand bien même la société sorcière américaine est progressiste, il subsiste du racisme, hérité majoritairement de la société no-maj qui a déteint sur la société sorcière.

Compartimentation de la société états-unienne jusqu'en 1965

La société américaine était très compartimentée entre les sorciers et le reste du monde magique d’une part, et les no-majs de l’autre. Le décret Rappaport, du nom de la magistrate qui l’avait défendu, a été instauré au cours du XVIIIe siècle et entérinait la séparation totale des deux sociétés. Les sorciers nés-no-Maj étaient retirés de leur famille no-maj, à qui l’on lançait un puissant sort d’Oubliettes qui parfois abîmait leurs synapses de manière globale, et les nés-no-maj étaient placés dans des familles d’accueil sorcières, généralement dans un autre État, pour diminuer la tentation d’aller revoir sa famille d’origine. De plus, les sorciers avaient interdiction de vivre dans des quartiers no-majs, puisque le risque était plus grand de se trahir face à des non-initiés. En 1965, après des décennies de lutte menée par les sorciers et sorcières les plus progressistes de la société, le décret Rappaport fut enfin abrogé. Désormais, les nés-no-maj ne sont plus arrachés à leur famille, mais peuvent y rester, à condition de ne pas pratiquer leur magie en public, et les parents de no-majs sont suivis psychologiquement par des psychomages assermentés et spécialisés dans ce cas de figure. C’est peut-être en lien avec cette réconciliation des deux mondes, et la meilleure considération des personnes à cheval sur les deux sociétés que les attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001 ont autant frappé les Etats-Unis sorciers, puisque les nombreux sang-mêlés nés dans les années qui suivirent l’abrogation du décret Rappaport se sentirent coupables de n’avoir pu aider les no-majs qui étaient parfois leurs amis. (@Faye Moroz)

La W.U.S.S. (Wizarding Unit of Secret Services)

L’unité spéciale des renseignements américaine a été créée près d’un siècle après celle du MACUSA, vers la fin du XVIIIe siècle. Il ne s’agissait à l’origine que d’une équipe d’agents gouvernementaux triés sur le volet et chargés de la collecte d’informations pouvant avoir un intérêt pour le gouvernement sorcier américain, afin de pouvoir contrôler du mieux possible les retombées de la guerre d’indépendance qui déchirait le pays du côté moldu. Au fur et à mesure des années l’unité s’est développée, agrandie jusqu’à devenir un des services de renseignements sorciers le plus connus du monde, paradoxalement au secret qui continue de l’entourer. Entre le catalogage d’informations, le fichage des concitoyens, les actions sur le territoire ou bien hors du territoire, tout ce qui se passe au sein de la WUSS est voué à ne pas sortir de la WUSS. Récemment, en 2006, le chef du MACUSA, pour respecter une promesse de transparence annoncée en début de mandat, demanda à une commission la rédaction d’un rapport sur les méthodes employées par les agent.e.s de la WUSS (et principalement les méthodes "d’interrogatoires améliorés" comme ils disent) dont une brève partie non-classée était disponible pour le public (environ dix pourcent de l’entièreté du rapport). C’est l’unique document officiel filtrera hors des murs de la WUSS. La WUSS n’a pas forcément bonne presse à l’étranger, vue comme une unité avec des méthodes barbares, violentes et totalement contraires à l’état de droit ; à l’intérieur de ses propres frontières également elle soulève parfois des débats, encore plus après la publication du rapport de 2006. Mais beaucoup d’Américains sont aussi prêts à défendre les actions de l’unité sous prétexte de la protection de l’État et de ses citoyens. Le débat n’est pas prêt de finir, et surtout le gouvernement n’est pas prêt de couper les subventions colossales qu’il donne chaque année à l’unité. Il faut noter cependant que la plupart des actions menées par la WUSS et classées confidentielles contiennent des références à des actes punissables par les lois internationales. Toutefois, les chefs de la WUSS ne s’inquiètent pas de choses aussi triviales que la loi.

(@Ace Hunter)