Informations générales

Les sorciers du moyen et proche-orient sont peut-être les plus menacés par les moldus, l’influence très fortes des trois grandes religions monothéistes dans ces régions n’y étant certainement pas pour rien. En Arabie-Saoudite par exemple, l’on punit encore de peine de mort tout acte de sorcellerie. C’est donc tout naturellement que ces sorciers-là ont de manière générale (exception faite, de la Turquie et Chypre de par leur proximité à l’Europe, et du Liban et de la Syrie en raison d’une vague de modernisme sorcier au début du XIXème siècle), appliqué le Secret de manière bien plus profonde et rigide, interdisant depuis des siècles les mariages mixtes et séparant bien souvent les nés-moldus de leur famille pour les sauver, ceci étant, le culte du sang-pur n’y existe pas, ou très peu. Des villes entières sont réservées aux sorciers dans les pays possédant des régions désertiques ou des montagnes et les gouvernements moldus ne sont jamais au courant de leurs pairs magiques souvent conçus comme des monarchies parlementaires. Les restrictions de mouvement et d’usage à proximité de tous moldus n’ont pas empêché la culture magique de se développer; bien au contraire certains chercheurs estiment qu’elle ne l’en a rendue que plus subtile.

Une des spécialités de la région est l’astronomie, après tout née là-bas. La lecture des astres a de nombreux usages pour les sorciers d’Orient : la lecture de l’avenir, la demande de conseils, beaucoup la lient également à la religion qu’ils pratiquent car les sorciers là-bas ne sont pas rares à être croyants en dépit des persécutions dont ils peuvent faire l’objet. Le henné, symbole culturel très fort leur sert également à la manière des runes des occidentaux, pour se protéger ou s’offrir temporairement de sens plus affûtés. Enfin, la magie noire au Moyen-Orient a souvent pris la forme de djinns, créatures magiques et normalement invisibles, créées par Dieu mais dotées de libre arbitre au même titre que les humains, qui ont parfois été capturées et asservies par des sorciers en quête de plus de pouvoir, souvent plus tard considérés comme maudits.


Informations canonisées par pays

🇮🇷 IRAN

L'Iran sorcier était jusqu'à la révolution moldue en 1979 une monarchie parlementaire très développée avec un mode de vie assez moderne, pas si éloigné de celui des moldus. La Reine Zareen, qui savait être proche du Shah moldu et très aimée de ses sujets, s'est faite assassiner par l'une des cellules les plus secrètes et extrêmes de la Révolution pourtant sinon non-violente. Il a suffit de trois moldus pour croire à la sorcellerie, trois moldus pour commettre l'impossible et plonger les sorciers iraniens dans le chaos. Entre la perte du chef de leur gouvernement et l'impulsion très religieuse du nouveau gouvernement moldu, les sorciers secrètement traqués ont été contraints de se cacher encore plus, abandonnant la capitale où ils avaient leurs quartiers pour finalement créer la leur à flanc d'une montagne abandonnée, la fille de la Reine, Nasim, ayant pris sa place sur le trône. Le mot d'ordre est désormais l'interdiction absolue de fréquenter le moindre moldu. Ainsi alors que l'Iran sorcier et l'Iran moldu se développaient en parallèle, ils n'ont plus beaucoup avoir l'un avec l'autre, comme deux pays séparés par la magie. Culturellement pour les sorciers, hormis la rupture du contact avec les moldus, c'est comme si la Révolution ne s'était pas produite : ils restent ouverts au monde, le tourisme et le commerce sorcier ont été fortement relancés dans les années 90 sans embargo aucun et c'est l'un des pays les plus avancés académiquement et techno-magiquement de la région. La religion conserve une place importante malgré la Révolution et le ressentiment que certains peuvent avoir. Ainsi, beaucoup de sorciers iraniens s'identifient comme musulmans (grande majorité), chrétiens ou juifs et les prières sont de fait aussi importantes que n'importe quel rituel magique. Ces derniers sont quant à eux profondément mêlés à l'histoire de l'Iran, à base de veillées pendant des nuits considérées sacrées et de récitations de poèmes en vieux perse ou en farsi. (@Lotfi Hashimi)

Écoles du continent

Il y avait depuis trois siècles quatre écoles de magie dans la région, couvrant tous les pays et offrant à chaque enfant sorcier la chance d’étudier correctement - les budgets pour l’éducation étant très poussés puisqu’il est jugé nécessaire la maîtrise parfaite de ses pouvoirs pour ne pas se mettre en danger ou risquer la levée du secret. Malgré la séparation des communautés sorcières et moldues, la barrière n’est pas tout à fait étanche et certains conflits récents se retrouvent parfois chez les sorciers aussi, parfois apportés par les nés-moldus, parfois dû à un sentiment de patriotisme des sorciers qui dépasse les clivages. La logistique devient également difficile chaque fois qu’un conflit moldu éclate, les frontières devant souvent être passées sans magie. C’est ainsi par exemple que l’école commune à la Syrie, le Liban, la Jordanie et la Palestine qui se trouvait sur le territoire de cette dernière a dû mettre les clés sous la porte en 1948. Pendant huit ans les étudiants de cet établissement ont pu pour la plupart être accueillis par Aajiba l’autre école où l’on parlait arabe. N’étant toutefois pas conçue pour accueillir tant de monde et certains se retrouvant à devoir faire l’école à la maison, la Jordanie a décidé d’investir pour l’ouverture d’une école pour les jeunes sorciers des pays concernés, tandis qu'Israël en ouvrit également une pour ses citoyens.

AAJIBA

<aside> 🗺️ Située dans les dunes des Wahiba Sands à Oman, accueille les élèves d’Arabie Saoudite, Irak, Bahreïn, Yémen, Oman, Kuwait et Emirats Arabes Unis.

📑 Consulter le listing des alumnis de Aajiba.

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<aside> 🚧 Informations à inventer.

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BÉTTKÈSÈM

<aside> 🗺️ Créée en 1956, située en Israël, accueille les élèves israéliens uniquement. Située au cœur du Masada National Park, véritable forteresse à flanc de falaise, avec une vue sur la mer morte.

📑 Consulter le listing des alumnis de Bettkèsèm.

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<aside> 🚧 Informations à inventer.

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EL HAMADI