Le continent africain est reconnu pour son excellence dans la performance de magie sans baguette. En effet, depuis la nuit des temps, on y utilise la magie sans prononcer de sorts, le plus souvent à l’aide de mouvements des mains et des doigts. Les baguettes ne sont arrivées qu’au 20ème siècle sur le continent, rapportées par les occidentaux. Bien que certains aient adopté cet objet qui canalise la magie, nombreux sont les sorciers africains à détester utiliser les baguettes. Les vendeurs de baguettes sont d’ailleurs très rares sur le continent, et aller en Europe est le meilleur moyen de s’en procurer une de qualité. Les sorciers de certaines régions sont aussi reconnus pour leur maîtrise excellente de la très mystique magie vaudou. Bien moins répandue que la magie sans baguette, la magie vaudou est souvent vue d’un mauvais œil par les sorciers du reste du monde, et même considérée dans une certaine mesure comme une forme de magie noire.
La métamorphose est également très répandue en Afrique, et les Animagi sont très courants dans une majeure partie du continent. La science des Animagi est même étudiée à l’école, permettant à de nombreux élèves de développer cette discipline.
Dans l’ensemble - bien que chaque pays ait son mode de vie et ses traditions - les communautés sorcières se rassemblent en villes, villages ou tribus. C’est particulièrement le cas dans les pays où la sorcellerie est toujours vue d’un mauvais œil, notamment en Afrique Subsaharienne. Se rassembler et se couper de la société moldue est parfois la meilleure manière de se protéger pour les sorciers africains.
Tout comme la population moldue, la communauté sorcière d’Afrique du Sud a subi pendant de longs siècles la colonisation européenne, d’abord néerlandaise, puis britannique. Si de nombreux sorciers Sud-Africains ont participé aux guerres cafres aux côtés de leurs homologues non-magiques, une majorité de familles issues des provinces colonisées a préféré fuir pour la région Karoo à partir du XIXème siècle. Certaines lignées sang-pur sont néanmoins connues pour avoir réussi à tirer leur épingle du jeu. Personne ne connaît les détails des pactes ancestraux entre ces familles sud-africaines et colonialistes, certains évoquant même l’utilisation de filtres d’amour pour favoriser les unions maritales, leur permettant de préserver la pureté de leur sang, tout en s’assurant une place confortable pendant les siècles de colonisation. Toujours est-il que ce sont les descendants de ces lignées qui ont permi au reste de la communauté sorcière du pays de ne pas subir les lois d’apartheid, négociant et obtenant l’indépendance Sud-Africaine sorcière lors de la période de mise en place de ces lois racistes par le gouvernement moldu.
Aujourd’hui, malgré l’indépendance de l’Afrique du Sud sorcière depuis les années 1950, une partie du pays connaît toujours une grande influence de la culture magique européenne, particulièrement dans le région de Western Cape, où l’on trouve les meilleurs fabricants de baguettes du continent. C’est notamment dans cette province que règnent en maître les rares familles de sang-purs connues pour s’être unies avec les colons, puis obtenu l’indépendance du pays : les Ngozi, les Merwe, et les Schoeman. Si l’on trouve évidemment des sorciers éparpillés dans toute l’Afrique du Sud, la région de Karoo accueille toujours la plus vaste concentration sorcière du pays. Considérée comme quasi-déserte par les moldus, elle est en réalité une imposante mégalopole sorcière, articulée autour de la ville de Leeu. On relève encore à ce jour de grandes tensions entre les familles influentes de Western Cape et de Karoo, se déchirant régulièrement pour que Leeu soit reconnue comme capitale sorcière Sud-Africaine, plutôt que Cape Town. (@Ezekiel Zabini)
Forte de sa démocratie avant-gardiste et de sa république flambante neuve, l'Égypte a élu en 2001 Farouk el-Shafei, un homme politique sans histoire particulière qui a pourtant écrasé son opposant sans aucun problème. Le pays se porte comme un charme sous sa présidence, malgré quelques rumeurs un peu louches de prétendue corruption russe et d'élections faussées, et il a été réélu avec une même victoire écrasante en 2006. Homme du peuple à la voix douce et timide, ce qu'il ne possède pas en charisme est compensé par sa politique résolue et tenace - Farouk ne lâche rien, et encore moins ce rôle de président qu'il a eu tant de mal à atteindre.
La famille la plus influente de la petite archipel de Sao Tomé-et-Principe a fait fortune en chassant, depuis des siècles, une créature originaire du Cameroun: le jengu (pluriel mengui) (voir Jengu) (@H. Antoine Breaux)
Tous les sorciers africains ne vont pas à l’école. Une grande majorité restent étudier la magie au sein de leur famille, village ou tribu. Certaines familles interdisent même à leurs enfants d’aller étudier à l’école de peur qu’ils se retrouvent face à des sorciers d’autres pays avec lesquels ils sont en conflit. L’éducation dans une école est facultative, et surtout, le temps d’étude est variable : les élèves peuvent venir renforcer leur apprentissage avec des cursus de deux ans, trois ans ou quatre ans. Seules Al Masriya et Uagadou proposent des cursus complets et des études supérieures.
<aside> 🗺️ Située en Égypte, accueille les élèves d’Algérie, Maroc, Tunisie, Lybie, Soudan, Djibouti, Érythrée et Mauritanie.
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