https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/17/le-retour-de-la-vie-en-communaute-on-a-nos-humeurs-mais-le-positif-l-emporte-largement_6095070_4500055.html

https://www.dargaud.com/bd/lessai-bda5114890

https://www.milkmagazine.net/article/le-village-de-pourgues/

https://colibris-universite.org/formation/lancer-son-projet-decolieu-cooperative-oasis

https://lecroissant.desobeissancefertile.com/mecenat/

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/des-centaines-de-milliers-de-personnes-veulent-vivre-de-cette-facon-la-ils-construisent-des-habitats-ecologiques-etonnants-2876426.html

🧐 La vie en communauté : Une utopie qui traverse les époques

🕰️ En 1903, dans les Ardennes, une communauté anarchiste s’est installée et a fondé une colonie libertaire dans une clairière. Cette histoire est retracée dans la bande dessinée l’Essai et illustre l’histoire vrai d’un modèle de société différent.

Ce modèle de vie en communauté est définit par un mot savant : Le Phalanstère. D’après le Larousse, il s’agit d’”un groupe de personnes vivant en communauté et ayant des activités et un but communs.”

🌈 Après les communautés hippie des années 70, ce modèle de vie a de nouveaux le vent en poupe. A une différence près : ceux qui franchissent le cap ne sont plus seulement des militants anarchistes de la première heure. La recherche de liberté, de grands espaces et le désir d'échapper à la solitude urbaine ont attiré de nouveaux adeptes.

Ce qui les rassemble ? Retisser un lien de solidarité et de vie sociale avec ceux qui vivent derrière la cloison de leur chambre.

Après quelques recherches, on découvre de multiples témoignages de personnes aux parcours similaires : des cadres supérieurs, souvent reconvertis, néo-ruraux pour la plupart qui ont cherché à fuir une réalité métro-boulot hors-sol, déconnectée de la réalité et du vivant.

La vie en communauté est alors l’utopie de bande d’amis qui souhaitent créer un lieu de vie à l’image de leurs valeurs, souvent marquées par des idéaux écologiques. 🌱 L’objectif est de se rapprocher de la nature et de vivre au rythme des saisons ****: cultiver le potager, entretenir le poulailler, …

Et c’est un phénomène qui prend de l’ampleur. D’après l’Insee, en 10 ans, il y a 123 000 habitants de moins dans la capitale par la faute du manque d’espace et de nature. Ces cadres qui franchissent le pas ont une situation financière confortable qui leur permet un accès aisé à d’anciennes fermes ou bâtisses à rénover. Idéal pour loger des dizaines de personnes et transformer leur rêve en réalité.

🥐 Mais, cette utopie est donc réservée à quelques privilégiés ?

“Non” si on en croit les expérimentations menées par le Croissant fertile où 9 personnes vivent en collectif. Dans le Perigord vert, sur un terrain de 10 hectares, ce collectif développe et teste les habitats réversibles, c’est à dire qui ne laissent pas d’empreinte sur le sol, pour un prix d’accession de 40 000€ !

Le projet part notamment des constats suivant : 4 millions de personnes souffrent de mal-logements en France, et chaque année entre 20 et 30 000 hectares de sols sont artificialisés en France, entrainant la destruction de la biodiversité et une augmentation de la pollution.