New York, la ville qui ne dort jamais,
Des navires viennent déverser des milliers de personnes par jour.
Chacune de ces personnes apporte avec elle ses espoirs et ses rêves d'une nouvelle vie, le rêve américain comme on l'appelle.
Car il n'y a pas longtemps encore, c'était la guerre, la der des der ! Plus jamais ça !
Nous sommes dans les années folles et même si c'est aussi les années de la prohibition ces années marquent aussi l'arrivée des droits du vote des femmes, de la radio ou la Ford modèle T.
Le jour chacun vaque à ses affaires dans les tumultes de cette énorme métropole tandis que la nuit le cœur de la ville bat au rythme de la musique de Harlem et des spectacles de Broadway.
Un froid mordant, c'est installé en ville, la recouvrant d'une épaisse couche de neige depuis maintenant un mois.
La ville qui ne dort jamais semble en léthargie sous ce manteau blanc, et alors que les restes des fêtes sont encore visibles dans les clapiers qui donnent sur la rue, les agents de la ville s'occupent de salé les artères principales.
Tout est blanc ou couleur « neige sale ». Le contraste est flagrant entre la blancheur des flocons et le béton taché de traces d’humidité. Le tout parsemé d’une végétation en sommeil, que d’aucuns qualifieraient de « morte ».
Silhouettes minuscules grouillant dans une forêt de gratte-ciels, d’immeubles Art déco, d’hôtels aux escaliers en métal. Toutes sont munies d’un petit nuage de buée au coin de la bouche. Grandes avenues disposées à l’équerre. Cols remontés et chapeaux vissés qui se précipitent dans les bars et autres lieux au chaud.
Tout est cotonneux sur un fond bruyant d’une cité en constante expansion. Personnes hurlantes, klaxons, trams, travaux aux coins des rues.
Nourritures cosmopolites sur fond de bitume froid.
Un froid mordant qui s’insinue partout. La neige : pensez aux déplacements glissants, à la conduite difficile (dé malus aux tests de Conduite), mais aussi aux traces laissées dans la neige.