Vous ne le regretterez pas. Je suis aujourd'hui Jaïna Capital avec Marc Simoncini salut Marc. Bonjour, je suis ravi de croiser, ça fait un bail. J'étais déjà venu ici juste raconter parce qu'on a travaillé bien longtemps sur le site de Jaina et maissurtout raconté à l'instant que j'ai. J'ai vraiment dévoré ton bouquin. Une vie choisie. J'étais presque surpris de lire aussi vite et et et voilà un bouquin d'entrepreneur. Je mange, mais je bouffe quelques uns. J'aime bien ça dans l'absolu, mais de temps en temps, c'est faux.

Il faut le dire qu'on ne c'est pas toujours bien écrit. C'est pas toujours. Tu l'a écrit tout seul, alors je l'ai. Je l'ai écrit deux fois. La première fois, je l'ai fait écrire par un journaliste s'appelle Luc le Vaillant. Un mec formidable. On a passé des heures à raconter ma vie. Il a écrit un bouquin super. Mais une fois que le bouquin était terminé, je me suis dit je, je peux pas sortir un livre qui raconte mon histoire si c'est écrit par quelqu'un d'autre et surtout si ça ne va pas là où je veux.

Ce qui pouvait évidemment pas savoir, c'est qu'en écrivant ce livre, ce que j'ai essayé d'expliquer, les raisons qui ont fait que j'ai pu réussir dans cet enfer, réussir. Je pu continuer cette route de l'entrepreneuriat pendant des années. J'ai essayé de comprendre pourquoi, moi qui n'avait rien au départ, mais aucune, aucun bagage et aucune antécédent familial dans l'entreprise. J'ai quand même pu partir sur cette route. C'est peut être le hasard, mais surtout y rester.

Et donc, finalement, le livre, c'est que j'ai fait un long chemin pour arriver à trouver qui j'étais. Mais c'est ça. C'est ça qui est très particulier dans ce livre, c'est que c'est à la fois des histoires de business, mais pas que ce que je pense que l'entrepreneuriat, c'est un bon moyen de se réaliser, de se trouver.

J'ai 57 ans depuis deux jours 56. J'ai 56 ans. Tu sais pas pourquoi je fais déjà et c'est six mois que je crois que je 20h57. J'ai 56 ans, je content.

J'ai eu tendance à me rajeunir.

Plutôt fous, fâché avec les chiffres. J'ai crée des entreprises depuis très longtemps. J'ai monté ma première boîte de 22 ans et puis je n'ai pas arrêté depuis. J'en ai raté beaucoup, rÃussi quelques unes. Et puis je suis devenu investisseur. J'ai investi dans pas mal de boîtes. Et puis maintenant, j'ai plein d'autres projets dont on va parler.

Ce qui est fascinant de ce que tu viens de toucher, c'est du bout du doigt juste avant de te présenter, mais. Je suis un peu plus jeune que toi. Je suis plus tu fais, je fais partie de la génération où tu vois, on ne veut pas, je suis pas là pour te flatter. C'est pas l'idée. Mais Marc Simoncini, tu le regarde en me disant Putain, le mec et les vieux énormes, il s'est bien démerdez.

Mais en fait, avant de lire ton bouquin, j'étais à peu près persuadé que tu étais toujours bien démerdez, c'est à dire que tu as quand même galéré, mais longtemps. Mais longtemps, on parle même longtemps. 15 ans, c'était. C'était très, très long. C'est ça, justement, qui est intéressant parce que le deuxième livre que j'écris est le premier livre co-écrit avec Capucine. J'ai dit à tous mes potes qu'on réussit dans Internet. Les stars délégua Vous allez me raconter votre histoire, mais la vraie, pas celle que La Presse ou le public a entendu.

Vous allez me raconter la vraie, les galères derrière les échecs, les erreurs. Et donc j'ai fait ce truc. C'est super. Chacun a joué le jeu et tout le monde a raconté les erreurs qu'ils ont fait. Donc c'est très marrant de lire le bouquin à l'envers et de voir ce qu'il y avait derrière.

On aurait dû le faire en audio et en podcast.

Je pense que oui. Et puis après moi, j'ai été traité comme les cinq autres dans le livre. J'ai un peu survolé ma ma, ma vie et mes galères. Mais quand j'ai commencé à vouloir raconter mes galères, je me suis dit là, faut faire un livre complet là dessus parce que ça ne se rend pas compte ce que c'est, de la somme dedans, de complications, d'erreurs, d'échecs que j'ai vécu.

Mais bon, on est dans parler, on entend les sirènes derrière. Je les comprends pas.

Non, il y en a beaucoup ici. Est ce que c'est le chemin vers les fleuves? Les ministères?

Oui et du coup, oui. Et en effet, tu racontes des premières toutes premières années, donc déjà un peu bourlingué. Est né à Marseille, c'est ça?

Ouais, je suis né à Marseille. J'ai quitté Marseille quand j'avais 15 ans. Mon père a été muté à Châlons sur Marne. Maintenant, on appelle ça Châlons en Champagne parce que je pense qu'il est trop suicidé avec mon village tellement c'est loin de tout. En Champagne, c'est plus vivant et ensuite j'étais j'atterris à Dijon, où mon père encore était muté. J'ai passé quelques années là bas, j'ai passé mon bac et puis je voulais faire une école d'informatique.

Après avoir galéré dans des boulots de bûcheron, de manutentionnaire, dans les égouts. On parle un peu dans les travaux publics. Mon premier job, c'était de creuser un égout et après je me suis dit c'est compliqué, je faisais des études, tu le sais pas du tout. Lesquel faire? Et donc, j'ai fait la liste des écoles par ordre alphabétique, par sujet, donc j'y avais gestion. C'était pas pour moi. Ache, hôtellerie, y informatique, j'y tiens.

Ça a l'air sympa, ça, pas ce que c'était. Je me suis inscrit dans une école d'informatique et le premier jour, j'ai découvert que ça parlait des ordinateurs. Pour moi, c'est parce que c'est de l'informatique du tout. 785 Et là, je vous suis. Mais qu'est ce que je fous dans une école d'informatique? Parce que je crois que j'ai eu la plus mauvaise note au bac de l'Académie de Dijon. Mais je me suis dit c'est pas possible avec 0,2 au bac de placer en informatique.

Et puis ça m'a plu. Et puis après, c'est parti comme ça.