L’hormone thyroïdienne T3 permet la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac, d’enzymes digestives ainsi que de bile. Ces sécrétions permettent la bonne digestion du bol alimentaire.

Si la T3 est basse, ou qu’elle pénètre mal dans les cellules, alors on peut avoir une hypochlorhydrie (manque d’acide dans l’estomac), voire une gastroparésie (”parésie” de l’estomac, qui met du temps à se vider).

S’en suivra alors une maldigestion des protéines, des sucres et des graisses.

Cette maldigestion va à terme favoriser le développement des dysbioses de putréfaction, une intolérance aux FODMAP, un SIBO ou une candidose...

En effet les bactéries et les champignons se développent lorsqu’il y a des déchets, dont de la nourriture mal digérée

Quelles sont les causes?

Une mauvaise production de T4 (qui doit ensuite se transformer en T3, hormone active) par manque de tyrosine (que l’on trouve par exemple dans les protéines) ou par un manque d’iode (il y a énormément de déficits).

Une mauvaise conversion de T4 en T3 à cause de carences en micronutriments, indispensables au processus d’une foie engorgé par exemple.

Une carence en vitamine D peut engendrer une résistance aux hormones thyroïdiennes également. Et les carences en vitamine D sont nombreuses. (On vise un taux supérieur à 60 ng/ml.

Enfin, la pollution, les métaux lourds, et les pesticides empêchent également la T3 de faire son travail.

Puis ensuite s’installe le cercle vicieux: la dysbiose installée fera barrage à la conversion de la T4 en T3.