L'Angelus est spécialisé dans le trafic d'objets d'art magiques, principalement religieux (on parle ici de portraits magiques, de reliques de saints et martyrs, d'objets de culte enchantés, etc), mais pas que.

Ils font régulièrement affaire avec des briseurs de sorts ou des collectionneurs privés, mais aussi avec des voleurs; ils ont relativement peu de scrupules à-propos de la provenance des objets qu'ils revendent, même si le marché est plus compliqué pour les objets volés.

Ils sont réputés pour leurs pratiques exemplaires. Leurs tarifs sont justes, et on ne les a jamais vus revenir sur un contrat pour en changer les termes. Il n'est pas dans leur habitude de traiter par la violence, mais savent s'y résoudre.

Le gang est relativement petit, bien qu'il y ait des branches dans plusieurs grandes villes d'Europe. Ils ont pour habitude de se faire particulièrement discrets, de par la nature de leurs affaires, et exercent à la fois dans le monde moldu et dans le monde magique. Leur front est la chaîne Galeria Nicodemo Serafim, petit business familial particulièrement ordinaire qui ne semble que vivoter.

Objectifs

L'établissement de l'Angelus au Royaume-Uni est relativement récent, et leur nombre peu important. Si leurs affaires sont rentables, Nicodemo déplore le manque d'influence de l'Angelus à Londres et rêve de leur dénicher une place dans la cour des grands. Bien que leur part du marché soit incroyablement spécifique, il ne doute pas qu'elle soit d'importance et il compte bien obtenir une place pour l'Angelus au Syndicat, que ce soit par la création d'alliances, ou par sabotage.

À l'heure actuelle, ils bénéficient du soutien de la Bratva (ce qui est peu, en vérité, au vu de la situation des Russes au Syndicat).

Histoire

1982 » Nicodemo Serafim, 25 ans, tous ses diplômes en poche et pas l'ombre d'un emploi en vue, décide de prendre son destin en main et ouvre la première galeria nicodemo serafim à Lisbonne. S'il ne connaît pas grand chose au monde des affaires, il bénéficie de l'argent familial pour garder le commerce à flot pendant la première année, particulièrement rude.Mais le jeune homme n'a certainement pas l'intention de baisser les bras, et avec l'aide précieuse d'anciens professeurs et d'amis de la famille, finit par établir un petit commerce solide. S'il n'a pas une grande visibilité, il peut compter sur la présence de clients réguliers, qui aiment sa bonhommie, sa créativité et le soin tout particulier qu'il met à choisir les artistes dont il expose et vend les oeuvres.

1990 » L'un de ses fidèles client, un collectionneur privé dont la réputation n'a d'égal que la profondeur de son porte-monnaie, lui fait une demande spéciale: un objet magique interdit (qui ne l'est toutefois pas aux États-Unis, là où il en a vu de semblables) qu'il souhaite ajouter à sa collection. Puisque Nicodemo est son préféré, et qu'il place toute sa confiance en lui, aurait-il la gentillesse et l'amabilité de lui faire cette (très lucrative) faveur ?

Évidemment, il accepte.

1994 » Il s'avère que ce contrat ne sera que le premier d'une longue série. Un bouche à oreille discret, dans les hautes sphères de la société sorcière portugaise, lui amène de nouveaux clients qui le paient plus que généreusement en échange de certains biens pas tout à fait légaux.

Son talent tout particulier pour se procurer des oeuvres religieuses et magiques (licites ou pas) intéresse fortement une amie de sa soeur Filomena, et spécialement l'époux de celle-ci, qui s'avère être un haut placé de la Bratva. Le contact passe bien entre les deux hommes, et une solide relation d'affaires s'établit. À la grande satisfaction de Nicodemo, ce partenariat aboutit à l'ouverture de la seconde galeria à St-Pétersbourg.

1997-1998 » Non seulement les affaires vont particulièrement bien, mais en plus, l'influence des clients de Nicodemo ainsi que son partenariat avec les Russes intéresse de plus en plus de collectionneurs. Même dans le monde moldu, les galeria gagnent en popularité, ce qui permet à Nicodemo d'ouvrir une succursale à Rome, puis à Paris l'année suivante. L'image de cette petite entreprise familiale plaît, et ils bénéficient d'une réputation assez robuste.

2002 » Peut-être qu'il est simplement téméraire, ou complètement fou: malgré les années troubles sous le nouveau gouvernement sorcier, Nicodemo a des visées sur Londres. En dépit de tout ce qu'on peut bien lui dire, il n'en démord pas et monte une petite équipe pour ouvrir la dernière succursale en date. Constituée de trois employés seulement à ses débuts, elle vivote difficilement pendant les premières années, jusqu'à réussir à se creuser une place dans la nouvelle société sorcière.

2006-2007 » Un heureux hasard libère Salamanca Medeiros, la nièce de Nicodemo, d'obligations antérieures au même moment que le meilleur ami de celle-ci prend la tête de la branche anglaise de la Bratva. Ne perdant pas le nord, il suggère à Salamanca de travailler pour lui auprès d'Ivan, lui faisant miroiter (à juste titre) une aventure digne d'un roman d'espionnage au sein du Syndicat, afin de les aider à voler la couronne d'un autre clan pour étendre leur influence.

Pour plus de détails, contacter @Salamanca Medeiros ou consulter les pré-liens.