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Développement durable

Nous nous basons sur la définition la plus répandue du développement durable issue du rapport Brundtland : “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”. Nous faisons alors le choix de la lecture de cette définition sous la notion de durabilité forte qui considère les écosystèmes et les organisations humaines comme interdépendants en rejetant l’hypothèse de substituabilité entre les différents capitaux (environnementaux, sociaux et économiques).

Les objectifs de développement durable de l’ONU

En 2015, les États membres de l'Organisation des Nations unies ont adopté le programme de développement durable à horizon 2030 - l’Agenda 2030. Celui-ci fixe universellement 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) et 169 cibles (ou sous-objectifs). Il s’applique à tous les pays, du Nord comme du Sud. Ils couvrent l'intégralité des enjeux de développement dans tous les pays tels que le climat, la biodiversité, l'énergie, l'eau, la pauvreté, l'égalité des genres, la prospérité économique ou encore la paix, l'agriculture, l'éducation, etc.

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Notons que l’agriculture est le seul secteur d’activité répondant directement à la quasi-totalité de ces objectifs.


Les limites planétaires

La partie environnementale de l’évaluation par EcoFarms se focalise sur la contribution de l’entreprise agricole à éviter l’atteinte des limites planétaires. Le graphique ci-dessous permet de voir quels sont les enjeux planétaires mis en danger par les activités humaines.

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Les limites planétaires (Steffen et al., 2015)

Le concept des limites définies en 2009 par Johan Rockström, Will Steffen et une équipe de 26 chercheurs se basait à l’origine sur 9 limites à ne pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions environnementales favorables dans lesquelles l’humanité s’est développée.