Informations générales

Depuis des centaines d’années, les sorciers asiatiques se distinguent des autres sorciers par un aspect magique et culturel très particulier, nommé communément l’animixing. Cet art de se lier magiquement dès l’enfance à un animal taille moyenne ou petite existait à l’origine dans toutes les parties du monde. Mais avec les années, cette tradition s’est perdue dans la majorité des continents, notamment parce que beaucoup de sorciers ont estimé qu’elle ne servait pas à grand chose, ou n’aimaient pas particulièrement l’idée d’être lié à un autre être à vie.

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Informations canonisées par pays

🇨🇳CHINE 🇯🇵JAPON 🇰🇷 CORÉE 🇹🇼 TAÏWAN

Le concept du chi (ou qi) est entériné dans les cultures sorcières et moldues d'Asie de l'Est depuis de nombreux siècles. Ce qui peut être traduit et compris comme « flux d'énergie » traversant chaque être vivant et chaque chose, a été affilié, chez les sorciers, au flux magique lui-même. La maîtrise du chi côté sorcier est ainsi, en soi, une forme de magie sans baguette : il s'agit de contrôler ce souffle de vie par le biais de pratiques telles que la méditation ou les arts martiaux magiques, afin de parvenir, par exemple, à la stocker dans une partie du corps en particulier (afin d'encaisser un coup ou de résister à des températures particulièrement élevées ou particulièrement basses). D'autres pratiques se basant sur le chi et ses fluctuations, tels que le feng shui et l'acupuncture, sont monnaie courante côté moldu comme sorcier : la frontière entre les deux mondes, traditionnellement plus fine entre autres en Chine, en Corée, au Japon et à Taïwan (Kekon étant la seule nation entièrement sorcière de l'Asie de l'Est), a permis aux uns comme aux autres de développer en parallèle ces pratiques, se réunissant même parfois pour échanger et nourrir leurs méthodes en dépit de leurs différences.

La calligraphie magique est une pratique ancestrale prenant sa source en Chine continentale, aujourd'hui encore communément pratiquée en Asie de l'Est (Corée, Chine, Japon, Taïwan, Kekon) et dans certaines régions de Russie. Les calligraphies créées peuvent aller de puissants sortilèges de protection à de véritables artefacts intangibles, cristallisés dans les idéogrammes ou les lettres tracées traditionnellement à l'encre, offrant un éventail de possibilités seulement bridé par l'imagination du sorcier.

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🇯🇵JAPON

Le Shugoshin (守護神), ou Gardien, est un rôle important existant dans la société japonaise depuis le début de nos civilisations. Transmis d'héritier.ères en héritier.ères parmi quelques rares et anciennes familles sorcières, iels prennent une place centrale dans le monde magique. Chargé‧es de s'occuper, dans tous les sens du terme, des yōkai, les esprits surnaturels habitant le pays. Généralement malicieux, les yōkai peuvent poser problème, que ce soit dans le monde moldu ou sorcier, on en appelle alors à un Shugoshin pour intervenir. Avec l'aide de la magie, de rituels spirituels, ou bien plus souvent avec diplomatie. Les Shugoshin sont extrêmement respecté‧es au sein de la société magique japonaise, possèdent la plupart des privilèges généralement associés aux grandes pontes du gouvernement. Et si iels n'étaient à l'origine pas au service de ce gouvernement, dans l'ère moderne iels en sont beaucoup plus proches. Agissent généralement sous ses ordres. Il n'existe au Japon que 4 familles de Gardiens, le rôle se transmettant habituellement à l'héritier.ère, qui est entraîné‧e depuis le plus jeune âge. Il est donc extrêmement rare que plus de six ou sept Shugoshin soient en fonction en même temps, le parent restant au poste quelque temps en compagnie de son héritier.ère, travaillant en binôme.

Dans le reste du monde, le rôle est souvent considéré à tort comme celui d'un "chasseur de yōkai". S'il est plus courant d'intervenir de manière pacifique, le Shugoshin a tout de même la nécessité de combattre les esprits maléfiques. Iels sont ainsi entraîné‧es à de nombreuses formes de combat. Au duel magique d'abord, mais aussi aux arts martiaux sorciers, on attend d'elles et d'eux une maîtrise parfaite du chi. L'outil principal du Shugoshin est un exemple de l'influence du monde moldu sur ce rôle, puisqu'iels sont chargé‧es d'intervenir aussi bien chez les sorciers que dans la société non-magique. Il y a longtemps qu'iels ont préféré à la baguette magique, le katana. Un sabre unique se transmettant à l'héritier.ère lorsqu'iel reprend officiellement le rôle. Le manche en bois est fabriqué comme une baguette, utilisé comme catalyste classique pour jeter des sorts. La lame a été mainte fois enchantée pour résister à la magie, permettre de se défendre physiquement mais aussi de toucher et blesser les esprits surnaturels. Enfin dans chacun de ces katana est scellé un oni, yōkai parmi les plus maléfiques, associés aux démons occidentaux, et dont on dit qu'ils peuvent servir à conjurer le mauvais sort. La dernière particularité est l'apprentissage de la magie de scellage. Dérivé de la calligraphie magique, une branche dont le secret est bien gardé au sein des Shugoshin. La technique consiste à effectuer un rituel calligraphique plus ou moins long afin d'enfermer un esprit dans un objet. Le rendant ainsi inoffensif, la pratique est essentiellement utilisée contre les yōkai maléfiques, particulièrement difficiles à tuer de manière plus classique. (@Nymphadora Tonks)

🇮🇳 INDE 🇵🇰 PAKISTAN 🇧🇩 BANGLADESH

En Inde, au Bangladesh et au Pakistan, la pratique de l’animixing est moins répandue que dans les autres pays asiatiques. Mais d’autres types de magie se sont développés avec les siècles, rendant ces pays, qui autrefois n’en étaient qu’un seul, exceptionnels sur le continent asiatique. La première forme de magie spécifique aux Indes est l’utilisation du mehndi (henné). Tout comme d’autres sorciers utilisent les runes dans d’autres parties du monde, les sorciers indiens utilisent les dessins au mehndi comme canalisateurs de magie. Cette forme de magie est surtout utilisée en médicomagie, mais se décline dans de nombreux autres aspects du quotidien magique. Le sortilège de charmeur de serpents fut également créé dans les Indes, où il est fréquemment utilisé pour amuser les moldus et illégal depuis deux siècles, considéré dangereux pour le Secret.

Les sorciers indiens, pakistanais et bangladais sont également connus pour leur utilisation de talismans pour protéger ou maudire. Les sorciers malades portent souvent des colliers puissamment emplis de magie, censés les aider au quotidien à repousser le mal qui les ronge. Pendant longtemps, le vol de talismans était chose courante : des sorciers cherchaient à s’emparer de la magie contenue dans les objets. Mais depuis deux siècles, des sorciers ont mis au point des sortilèges maudissant immédiatement les voleurs de talismans, rendant la magie bénéfique de l’objet soudainement terriblement négative.

Dans le monde sorcier, l'Inde a vu sa contrepartie moldue se faire coloniser à tort et à travers pendant des siècles sans lever le petit doigt, sacrifiant la liberté de certains pour le bien-être de la majorité. Le Secret Magique est très pris au sérieux là-bas et le moindre acte qui pourrait le briser est très sévèrement puni. Le monde sorcier et le monde moldu sont plutôt proches étrangement, et beaucoup sont les sorciers qui peuvent passer des semaines sans utiliser la magie, profitant de leur savoir moldu et des talismans plus discrets que les baguettes.

Ce rapprochement des cultures a entraîné un schisme en 1950, trois ans après la partition moldue des Indes avec le dominion du Pakistan et le dominion de l'Inde. La partition moldue a entraîné de nombreuses conflits communautaires et humanitaires entre le Pakistan et l'Inde (motivés par la religion, musulmane pour les pakistanaise et hindoue pour les indiens), alors que des milliers de personnes traversaient la nouvelle frontière pour rejoindre le pays de leurs choix. Les sorciers n'ont pas été en reste: après des siècles de vie nouée avec le monde moldu, beaucoup ont hérité des cultures locales, certains héritant de traditions musulmanes, d'autres de traditions hindoues, d'autres de traditions sikhs, etc.

L'Inde sorcière, suite à la partition moldue, a décidé de suivre l'exemple et de créer un pays divisé en deux états (puis trois en 1971 après l'indépendance du Bangladesh): United Sthans of India. L'USI a des frontières qu'il est facile de passer mais chaque état a son fonctionnement politique et social indépendant. L'USI lui-même obéit aux ordres d'un Parlement composé de 700 représentants qui passent la plupart de leur temps à se contredire et à se voler dans les plumes.

Les mélanges sont fréquents entre les trois états, mais il existe dans certain domaine une certaine fierté indépendantiste (notamment pour le cricket sorcier).

Contrairement à beaucoup de pays du monde, les sorciers sont très proches des religions moldues mais rares sont ceux qui les pratiquent réellement ; toutefois, beaucoup ont hérité de traditions culturelles (au Pakistan, beaucoup ne mangent pas de porc et les hommes sont circoncis à un jeune âge alors qu'en Inde, on ne mange pas de boeuf et parfois simplement pas de viande, et on croit au karma). (@Abbas Shafiq)