En France, on a un mode de scrutin préféré : le scrutin majoritaire à deux tours. Des mots bien compliqués pour un principe assez simple : à chaque élection, on choisit notre candidat·e “préféré·e” parmi toustes celleux qui se sont présenté·e·s. Puis on retient seulement les 2 candidat·e·s ayant eu le plus de voix et on vote à nouveaux. Il ne t’a pas échappé qu’à chaque fois qu’on vote, on parle de taux d’abstention records, de votes utiles, d’un résultat qui ne reflète pas ce que les électeurices voudraient vraiment, d’une démocratie qui part en cacahuètes… bref, ça ne va pas.
Mais est-ce qu’on peut faire autrement ? Et bien oui ! Si on veut élire quelqu’un (ce qu’on peut aussi questionner d’ailleurs), il existe des tas de modes de scrutins possibles : éliminer un candidat à chaque tour, classer les candidats par ordre de préférence, etc. Et tu verras dans cette vidéo de La statistique expliquée à mon chat que le mode de scrutin choisi peut tout changer (notamment les résultats de l’élection !)
Alors quel mode de scrutin alternatif pourrait-on choisir ? Les chercheurs Rida Laraki et Michel Balinski (CNRS) proposent le jugement majoritaire, qui selon eux contourne les pièges des autres modes de scrutin. Pour comprendre comment ça marche et ce que ça change, je t’invite à regarder la vidéo du collectif Mieux Voter sur le sujet.
Et maintenant, on vote pour le repas de fêtes de fin d’année ? Foie gras… à rejeter. Roulés à la cannelle… très bien !